Auteur : Junya Inoue
Éditeur : Glénat
224 pages
Sortie : le 16 novembre 2016
Genre : Fantastique

Avis de l’éditeur :
Depuis la mort de son amie Emi qu’elle n’a pas réussi à secourir, Kasumi déprime. Au même moment, Michael, un agent de l’organisation qui en a après Kasumi, commence à douter des principes et des activités de son employeur, et décide de promettre à la jeune fille de la protéger. Mais le répit est de courte durée, et l’organisation recourt à une autre « vierge » pour s’emparer du miroir et de la bague d’auriculaire de la reine. Voilà qu’un nouvel obstacle bien plus puissant que les précédents se dresse sur la route de Kasumi…
Mon avis :
La trame débute avec Mademoiselle Hanna qui explose littéralement à elle seule une armée de cancrelats à la solde d’un ponte du pétrole. Une mission comme une autre, semble-t-il. En quelques pages, à peine, une kyrielle de morts s’entassent à la chaîne.
On comprend de suite que cette dite organisation, dont fait partie la jeune fille, s’organise à démanteler à sa sauce les dirigeants de multinationales ou autres groupes richissimes, interférant dans leurs propres activités.
Partant sur de bonnes bases, on pourrait s’attendre à un récit calibré et ordonné. Malheureusement, le lecteur sombre vite vers un dédale obscur sans réel intérêt. On s’ennuie vite, et cela se ressent pleinement.
Malgré qu’il s’agit d’une œuvre de Junya Inoue, autant le scénario que la touche graphique est de loin insuffisante par rapport à ce qu’il nous a déjà proposé de par le passé. Ses protagonistes ont des têtes difformes, des yeux ô combien énormes et globuleux… et que dire du manque de créativité de l’arrière-champ.
Au final, ce second tome est à l’instar de son prédécesseur : ceux qui ont apprécié se délecteront, les autres s’ennuieront à mourir. Mais en toute modestie, ce scénario fade n’apporte rien de nouveau sous le soleil.
Coq de Combat




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