Greg HILDEBRANDT
Editions Beaux-Arts Magazine
Sortie : 30/04/2014
136 pages
Prix conseillé : 8,95 €
ISBN : 9782212559347
Hergé, Humour, Tintin.
Résumé (de l’éditeur) : L’immense succès des albums de Tintin résulte de bien des facteurs : la qualité des intrigues, les rebondissements permanents, le dépaysement par la grâce des voyages des héros à travers le monde, et puis bien entendu l’humour, tout à fait exceptionnel, qu’il s’exprime par l’image ou par le texte. Hergé est le digne héritier des grands maîtres de l’humour qu’ils soient français, belges ou anglo-saxons. Molière, Feydeau, Alphonse Allais, Mark Twain, Buster Keaton … Ce numéro spécial est consacré à l’analyse de la mécanique du rire, à ses règles établies peu à peu au fil des siècles, aux inspirateurs d’Hergé et aux apports spécifiques du créateur de Tintin. Car il a beaucoup inventé lui-même : par la création de signes visuels, par le comique des situations dans lesquelles s’enferrent ces personnages, membres d’un théâtre où chacun obéit à des règles strictes, par les jurons et insultes du capitaine Haddock (il en manie plus de 300 !)… Certains de ses sketches sont passés à la postérité : la boucherie Sanzot, le sparadrap du capitaine Haddock… Théâtre, littérature, cinéma, BD : un voyage dans le temps et dans l’univers d’Hergé.
Mon avis : Le « rire de Tintin » est en réalité la réédition « arrangée » du livre paru chez Moulinsart en 2006 et inspiré d’un essai de Thierry Groensteen.
Le magazine Beaux-Arts a revisité le sujet en faisant appel à une quinzaine de contributeurs. Au final, cela nous donne un album intéressant qui nous donne un éclairage spécifique sur l’humour d’Hergé, mais aussi les faits et les personnages qui l’ont inspirés, qui ont bâti son approche de l’humour, son imaginaire humoristique.
Un bel album, intéressant, bien imprimé et fini, de qualité, cartonné, à un prix démocratique de 8,95 €. Cet album est paru, il y a peu en Belgique, dans les librairies et chez vendeurs de journaux et de magazines. C’est l’Express en France qui s’est associé à cette parution. Le site de l’éditeur parle d’un album broché et en réimpression.
Un bel album à un rapport prix/qualité imbattable. Amusant.
Dessin : 9,0/10
Scénario : 8,0/10
Moyenne : 8,5/10
Capitol

Dessin : Eric Adam, Denis Falque, Christian Gine
Scénario : Didier Convard
Collection : Le Triangle Secret
Editions Glenat
Sortie 12/03/2014
56 pages
Prix conseillé : 14,50 €
ISBN : 9782723490962
Histoire, Franc-maçonnerie, aventure
Résumé (de l’éditeur) : En parcourant le journal intime de son ancêtre, Martin Hertz fait une découverte étonnante : André Hertz aurait été « l’ombre de l’Aigle », l’espion particulier de Napoléon Bonaparte ! Son récit commence le 16 juin 1815… Dissimulé sur les toits de la Tour de Londres, André Hertz observe des membres du gouvernement anglais s’échanger un parchemin susceptible de donner à Bonaparte la clé de la victoire finale. Faisant état de ses talents, il parvient à subtiliser le document et à se faufiler telle une ombre. De son côté, sans nouvelles de son espion, Napoléon marche vers Waterloo : Hertz doit à tout prix rejoindre son Empereur avant que celui-ci ne s’empale sur les armées de l’Alliance. Mais il va devoir passer à travers les lignes ennemies et la fureur du combat…
Mon avis : Les séries estampillées « Triangle Secret », je suis preneur. Je les achète systématiquement chez mon libraire les yeux fermés. Ce tome 4 nous raconte l’histoire d’André Hertz via son journal intime. Didier Convard réussit à chaque fois à relancer l’intérêt. Ici, on côtoie Napoléon himself depuis la bataille de Waterloo jusqu’à son exil sur l’ile de Sainte-Hélène. Mais Convard va relire l’Histoire avec un grand H pour la mettre à sa sauce. Nous rentrons à partir de là dans l’histoire fiction à la limite de la vérité historique. C’est très habile comme procédé et je suis demandeur de ce genre de récit.
Au niveau du dessin, rien ne change. Toujours ce dessin typique, pas franchement beau, mais efficace. C’est un découpage classique et simple. Rapidement, on n’y fait plus attention car c’est le scénario qui est le moteur de la série. A noter qu’André Julliard se charge toujours de la couverture de l’album, c’est sa seule contribution dans l’album.
La fin de l’album laisse le lecteur sur un coup de théâtre qui va laisser le lecteur sur sa faim en attendant la suite. C’est la frustration perpétuelle. Il n’empêche qu’il s’agit d’une série de fond qui continue à avoir son public fidèle. J’ai bien aimé mais je radote la même chose à chaque album de la série qui sort…C’est une formule qui fonctionne à plein et reste une référence en la matière.
Dessin : 7,0/10
Scénario : 8,0/10
Moyenne : 7,5/10
Capitol
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