
Récit et dessin de Louis Theillier
Editeur : Futuropolis.
Sortie : 05/2014.
Cela fait cinq ans que Louis Theillier travaille chez Johnson Mattey, une des plus grandes multinationales d’Angleterre, présente dans trente pays, employant près de dix mille personnes dans le monde. « JM » est le leader mondial de l’exploitation de platine et métaux précieux, fabriquant des catalyseurs destinés aux grands groupes industriels et automobiles. Le 31 janvier 2011, le directeur du site de Bruxelles annonce aux 300 employés la fermeture de l’usine, qui ne serait pas assez rentable et nécessiterait trop d’investissements. En réalité, le groupe est largement bénéficiaire mais la direction préfère simplement délocaliser en Macédoine, là où les ouvriers ne seront payés que trois cents euros par mois ! Incrédulité, colère, dégoût et inquiétude gagnent les ouvriers face aux mensonges du patronat et à la nouvelle réalité de leur situation.
Camarade,
Tout d’abord, un grand merci de m’avoir élu à 99 %. Je sais que j’étais le seul à me présenter mais ça fait plaisir de voir un tel enthousiasme autour de SAMBA, le Syndicat Anti Massacre Bartollien Associatif.
Mon premier acte sera de distribuer GRATUITEMENT une BD sur une chronique d’une fermeture annoncée « Johnson m’as tuer ». L’usine incriminée a la même taille que la notre (véridique), 300 personnes et fait partie d’un grand groupe international. Vous apprendrez comment on a jeté comme de vulgaires kleenex de valeureux camarades sous de faux prétextes. Ah elle est belle la logique des grandes entreprises qui veulent toujours gagner plus après avoir pressé le personnel aux limites de la rentabilité. On délocalise sans état d’âme son usine vers les plus bas salaires possibles. C’est ce qui se passe actuellement avec les sociétés de transport d’ailleurs. Et que font nos politiques à part un soutient moral ?
On va bientôt voter, il est grand temps de leur montrer que ces pratiques cyniques doivent cesser !
Pour revenir à cette BD, il s’agit d’une initiative personnelle du camarade Louis qui voulait via ses dessins monter le combat au quotidien des travailleurs. Il a aussi son blog ICI.
Chantons maintenant mes amis.
C’est la lecture finale, levons nous et demain il n’y aura plus de Bartoll !
Encore un petit point pour ceux que mes notes surprendraient.
Cette BD dépeint une réalité bien déprimante et n’a rien de «glamour », on est loin de pouvoir s’évader et de passer un moment de lecture agréable. Saloperie de monde capitaliste.
Dessin
Scénario
Global
Samba.

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