Ella Mahé T2:Princesse des sables.

Ella Mahé2.jpgElla Mahé2p.jpgAuteurs : Les Charles et Carin
Editeur : Glénat.
Sortie : 01/2011

Tous les canaux mènent au Caire
Ella Mahé se remet doucement du départ de ce mufle de Thomas Reilly. Après avoir pérégriné quelques jours en touriste, il est temps pour elle de se souvenir qu’elle est en Égypte à l’invitation du musée du Caire. Son conservateur, séduit par l’expertise française en matière de restauration de manuscrits anciens, la prie de se rendre à Ismaïlia, la perle du canal de Suez, pour apporter ses bons soins à une réserve précieuse d’ouvrages. Sur la route qui relie Le Caire à Ismaïlia, Ella Mahé est fascinée par les paysages traversés, comme si elle y avait vécu…

Il faut que ça saute.
Par rapport au tome initial, je suis plutôt satisfait de ce tome 2. On commence par notre habituelle visite touristique de L’Egypte dessinée par JF-Charles. C’est toujours un plaisir pour les yeux  et on sent que les époux Charles ont été envoutés par L’Egypte. Ensuite c’est Victor Sackville Carin qui prend le contrôle avec la construction du canal de Suez. J’ai trouvé son travail très soigné. Quand on voit la minutie des décors  et la chaleur des couleurs, on est presque bluffé de voir un travail aussi réussi. Reste le gros problème de Carin, le coté très statique des personnages mais là, c’est presque une marque de fabrique. Sinon, comme la construction du canal de Suez m’est plus méconnue, j’ai lu cette partie avec intérêt .Il y a le coté découverte qui joue bien son rôle. Par contre sur le fond de l’histoire, on n’en sait pas spécialement plus sur la mystérieuse princesse aux yeux vairons. Je me demande même si elle n’est pas un prétexte pour nous inviter à visiter les hauts lieux historiques du pays des pharaons. Bref, une BD agréable, un peu gentillette très belle graphiquement mais dont on se demande où elle veut nous mener. Vers la révolution ?
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On en parle sur le forum.

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Le palmares d’Angoulême.

Le palmarès

Grand Prix de la Ville d’Angoulême : Art Spiegelman

Fauve d’or du meilleur album : “Cinq mille kilomètres par seconde” de Manuele Fior (Atrabile)

Prix du jury : “Asterios Polyp” de David Mazzucchelli (Casterman)

Prix de la série : “Il était une fois en France” de Fabien Nury et Sylvain Vallée (Glénat)

Prix Révélation ex-aequo : “La parenthèse” de Elodie Durand (Delcourt); “Trop n’est pas assez” de Ulli Lust (Cà et Là)

Prix Regard sur le monde : “Gaza 1956 – En marge de l’histoire” de Joe Sacco (Futuropolis)

Prix de l’Audace : “Les Noceurs” de Brecht Evens (Actes Sud BD)

Prix Intergénérations : “Pluto” de Naoki Urasawa et Osamu Tezeuka (Kana)

Prix Jeunesse : “Les Chronokids T.3” de Zep, Stan et Vince (Glénat)

Prix du Patrimoine : “Bab El Mandeb” de Micheluzzi (Mosquito)

Prix de la BD alternative : “L’Arbitraire”, périodique édité à Lyon

Prix du public Fnac-SNCF : “Le bleu est une couleur chaude” de Julie Maroh (Glénat).

Voilà, c’est fait, les prix du festival BD d’Angoulême sont tombés.
Je dois avouer que cette année, je suis nettement moins critique envers les choix opérés par le jury.
Art Spigelman reçoit une sorte  de César d’honneur pour l’ensemble de son œuvre traitant souvent de sujets très forts.
Le fauve d’or est pour moi totalement inconnu au bataillon mais bon, c’est souvent une habitude pour ce prix. Il n’empêche que si je le trouve, j’y regarderai certainement de plus près.
Pour le prix du Jury qui va à Astérios Polyp , Benoi nous avait mis la puce à l’oreille en mentionnant ce titre dans un de ses commentaires .Bien vu l’artiste .
Le prix de la série va à notre meilleur scénario 2010 : Il était une fois en France. Enfin un titre connu me diriez vous et entièrement mérité pour Nury et Vallée.
Le prix Regard sur le monde va à Gaza 1956 que notre chroniqueur Dignus avait bien senti toute la grandeur.
Et puis il y a la prix di public…..là Samba est très content car il va à son coup de cœur 2010, le bleu est une couleur chaude  de Julie Maroh . En plus je vous avais proposé une interview exclusive  de cette auteure sur cette émouvante BD. Comme quoi Samba a parfois un peu de nez.
Bref, à la vue du palmarès  de ce festival 2011 d’Angoulême, je me sens moins con que d’habitude.
Et vous, vous en pensez quoi de ces prix ?

 

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