Dessin : Erwin Drèze, André Taymans, Raphaël Schierer
Scénario : Patrick Delperdange
Une série créée par Jacques Martin
Editions Casterman
Sortie le 02/06/2010
Prix conseillé : 10 €
Genre : Polar
Résumé (de l’éditeur) : En reportage à Hollywood pour y suivre la cérémonie des Oscars, Lefranc est témoin de la croisade agressive que mène une faction religieuse extrémiste, l’Église du Pardon et de la Foi du Révérend Blackstone, contre les milieux du cinéma, accusés de toutes les dépravations. Plusieurs accidents et attentats violents se succèdent, visant des personnalités hollywoodiennes. Lefranc soupçonne l’organisation de Blackstone de vouloir infliger à Hollywood un châtiment d’inspiration divine, radical et définitif. Et va tenter de s’y opposer, au péril de sa vie…
Mon avis : Un nouvel épisode de Lefranc vient de paraître chez Casterman après l’excellent « Noël noir » sorti et chroniqué fin de l’année 2009.Jacques Martin, décédé en janvier 2010, avait mis en place un pool de dessinateurs et de scénaristes pour pérenniser ses séries. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la cadence des sorties est soutenue. Cependant, je dois regretter que la qualité générale des albums ne soit pas toujours très constante. Pour ce tome 21, c’est plutôt pour moi une petite déception, surtout au niveau graphique. C’est fort inégal et on se demande par moment « qui » a fait « quoi »…On reconnaît le trait d’André Taymans pour les personnages principaux. Par contre, certaines cases que j’appellerai «intermédiaires », constituées de silhouettes et de mises en situation générale, sont d’un niveau graphique plus pauvre. C’est lourd, peu fluide, ampoulé, raide, pas du tout abouti par moment surtout au niveau des personnages et des attitudes…En d’autres termes, les petites mains ne sont pas encore vraiment à niveau. Les voitures par contre sont bien dessinées même si elles ont tendance à ne pas toujours toucher le sol…Le scénario, reste dans la lignée des Lefranc. Cela reste très bavard par moment mais il y a malgré tout de l’action. Sans être extraordinaire, l’histoire reste d’un bon niveau même si parfois les liaisons entre les scènes peuvent sembler assez brusques. Par moment, on a aussi l’impression que certaines scènes sont superflues et n’amènent rien de plus de l’histoire. En conclusion, un Lefranc en petite forme, il n’a pas encore digéré ni le boudin, ni la buche de Noël…
6,5 /10
Capitol.
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