Scénario : Mattson Tomlin
Dessins : Lee Bermejo
Traducteur : Yann Graf
Editeur : Urban Comics
ISBN : 979-1-0268-2727-6
DL : 01/2024
NB pages : 64
« C’est là que le monstre habite. »
Version Originale (A Vicious Circle N°1 of 3) publiée aux Etats-Unis par Boom! Studios. Edition spéciale Angoulême également disponible.
Résumé éditeur :
Si Shawn Thacker vous disait ce qu’il est et d’où il vient, vous ne le croiriez pas. Car Shawn Thacker est non seulement un assassin, mais il vient surtout du futur. Depuis l’assassinat de sa famille, il cherche à se venger du seul homme à partager la même malédiction que lui : être projeté dans le temps et l’espace à chaque fois qu’ils prennent une vie humaine. Du XXIIe siècle tokyoïte à la Nouvelle-Orléans des années 1950, en passant par l’ère jurassique et au-delà, les deux rivaux s’affrontent avec violence dans l’espoir de changer le cours de l’Histoire.
En voilà une chronique qui a mis du temps à sortir. D’abord, parce qu’au sortir de la lecture de ce tome un j’étais frustré. Frustré parce que ce premier tome est nébuleux que ce soit sur les motivations de ses personnages ou sur les enjeux d’une histoire bien trop vague pour son propre bien. Et quand tu lis quelque chose d’aussi frustrant voir l’album se terminer sur un twist aussi racoleur est une prise de risque très casse gueule.
J’ai donc patienté jusqu’à la sortie du tome deux pour y voir plus clair. Et je ne dois pas être le seul à penser que ce tome deux est bien plus accessible. Mattson Tomlin nous gratifie du pourquoi du comment. Oh joie. Tout s’éclaire : le tome un comme la suite à venir, parce que même si au final l’idée se tient, c’est déjà trop tard, trop tard pour s’attacher aux personnages, trop tard pour développer car la conclusion est trop proche, elle nous mène inéluctablement à ce qui me semble être la seule fin possible.
Heureusement qu’il y a Lee Bermejo, toujours là pour en mettre plein les yeux. Le premier album commence avec des planches toujours aussi impressionnantes (format 25x32cm) et très vite, dès lors que la mécanique de saut temporel rentre en jeu, il passe en mode surhomme et s’amuse à changer de style en fonction des époques. Je vous laisse la surprise et me contente de vous joindre ci-après le début du premier tome très Bermejo qui fait du Bermejo. Mais sachez qu’en deux tomes il enchaîne avec un futur à l’ esthétique façon Blade Runner, des dinosaures, une période médiévale, la guerre de sécession, l’Allemagne nazie, le tout en variant son style habituel, pff il est trop trop fort.
L’émerveillement est présent à chaque instant, mais ne suffit pas à sauver une histoire mal foutue. Suite et fin dans le troisième tome.
 |  |  |
 |  |  |
JaXoM
SambaBD 
Il est évident que c’est graphiquement exceptionnel… de là à le mettre au service d’une histoire aussi mal notée, c’est un gros gâchis et donc très dommage même si la suite semble rattraper le coup non ?
J’aimeJ’aime
Je ne suis pas sur que ca rattrape réellement le coup, c’est juste moins nébuleux.
Je pense que l’édition en trois tomes est une erreur, au final cela fera 150 planches, le tout aurait pu tenir en un tome bien plus clair et facile d’accès.
J’aimeJ’aime
moi j’ai plutôt bien aimé le scénario, mais c’est clairement le dessin qui fait mouche. 🤩
J’aimeJ’aime