Autrice : Yuki Shiraishi
Éditeur : Delcourt Tonkam
Date de sortie : 7 février 2024
Genre : shôjô, fantastique
« Le cannibalisme est interdit, et puis, de toute façon… je n’aime pas trop les souris. »
Présentation de l’éditeur :
Qui a dit que les renards n’étaient pas des sauveurs ?
Il était une fois, un monde anthropomorphique peuplé de créatures hybrides… Dans un système de castes très strict vit Iroha, une petite souris. Alors qu’elle était sur le point d’être vendue comme esclave, la jeune créature est sauvée de justesse par Yakumo, un renard aristocrate. Mais ce fourbe animal a plus d’un tour dans un sac, car ce qu’il désire le plus au monde est d’en faire sa femme…
Mon avis :
Mais quel est donc “Le secret de la Souris” ? Même à la fin de ce premier tome, on ne peut que faire des suppositions. Ce qui est le fort des mangas (et autres œuvres littéraires) qui désirent ménager le lecteur jusqu’au bout. Or, Yuki Shiraishi nous concocte nombre de surprises, à commencer par les créatures vivant dans cet univers. Ils s’agit d’hybrides entre humains et animaux. Les plus parfaits étant ceux possédant toutes les caractéristiques animales tout en ayant la stature humaine… puis il y a ceux qui ont l’air davantage humains avec quelques attributs, classés selon la fécondité de l’espèce. Les souris, pouvant avoir une multitude de petits sur une courte période de temps, sont donc tout en bas de la hiérarchie.
Alors quel est l’intérêt de connaître le secret d’une souris me direz-vous ? Allez savoir. Quoi qu’il en soit, alors qu’elle était sur le point de se faire agresser en prison, un renard est venu à son secours et l’a emmenée dans son auberge, véritable palais dans la ville. Mais ce qui aurait pu être un conte digne de Cendrillon, vire à la rivalité comme dans “La Belle et la Bête” avec un maître des lieux décidé à épouser sa nouvelle esclave… qui plus est atteinte d’un mal étrange qui la ronge petit à petit sans trop qu’on découvre pourquoi, ni comment. Étrange... mais captivant !
Le trait fin de l’autrice enchante. Notamment avec tout le tramage qui sied aux shôjô et cet exotisme quant aux protagonistes partiellement – voire totalement – animaux : comme le dit Yuki Shiraishi dans ses notes, “ça peut ne pas plaire”, mais pour ceux qui ont succombé à “Beastars” (aux éditions Ki oon), ça ne choque pas outre mesure. Tout au plus se demande-t-on comment l’artiste va réussir à les faire s’embrasser ?!
Dès lors, même si finalement, le scénario reste classique de prime abord, cette petite touche sauvage dans un décor un peu moyenâgeux (voire Renaissance) avec des personnages bien plus variés que des êtres humains lambda… ça titille au point qu’on en redemande. Ce qui tombe bien, le tome deux est déjà disponible ! Bonne lecture !
ShayHlyn.
SambaBD 
Je n’ai absolument rien compris à cette histoire !😳
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Imagine que les noms d’animaux sont métaphoriques et qu’il s’agit d’êtres humains, ça sera plus simple. C’est une pauvre petite, en prison pour vagabondage peut-être, qui est ensuite vendue comme esclave à un homme riche et influent qui veut en faire son épouse malgré le grand écart dans leurs conditions sociales. Elle est donc prisonnière chez son fiancé à essayer de s’échapper ou, à tout le moins, de s’en sortir sans dommage. Sauf que justement, l’intérêt que son maître lui montre intrigue bons, comme mauvais.
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ok… « avec quelques attributs, classés selon la fécondité de l’espèce. Les souris, pouvant avoir une multitude de petits sur une courte période de temps, sont donc tout en bas de la hiérarchie. » m’avait un peu perdu !… et on se demande toujours comment le renard va embrasser la souris !🤣
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