Tatari T02 à 04

Auteur : Watari
Éditeur : Glénat
208 pages pour les tomes 2 et 3, et 192 pages pour le tome 4
Date de sortie : 2 avril, 2 juillet & 1er octobre 2025
Genre : fantastique, thriller

« Nez cassé… perte de l’auriculaire, de l’annulaire à la main gauche… et de l’oreille droite… Fracture des deux et troisième côtes à gauche… et des hématomes un peu partout sur le corps… ça va… Rien de grave. »

Présentation de l’éditeur :

Tatari, le chat yokai vengeur  !Jadis, dans l’ancienne capitale de Kyoto, vivait Tatari, un grand yokai chat métamorphe qui terrorisait la population. Mille ans plus tard, c’est en simple chat de gouttière qu’il vit non loin de chez Takeru et sa petite sœur Yuki. Ils s’entendent à merveille et, malgré leur pauvreté, mènent une existence heureuse dans un appartement miteux. Jusqu’au jour où Takeru est froidement éliminé… Tatari décide alors de prendre la place du garçon pour tenter de découvrir l’identité des assassins  !

Mon avis :

Voici une série qui a su faire monter la tension crescendo, apportant les informations au compte-goutte, mais assez rapidement malgré tout, pour que, dès la fin du deuxième tome : le lecteur et même Tatari soient au fait des manigances qui se trament bien au-delà du simple meurtre de Takeru, l’adolescent de notre anti-héros Yokai a pris l’apparence… De même que l’existence.

Il était le fils illégitime d’un grand ponte mafieux Chinois qui voit sa santé décliner à vue d’œil. Tant et si bien que ses héritiers se sont lancés une guerre fratricide avec des armes hors du commun : chacun est lié par un sceau magique à un Yokai dont la vie dépend entièrement de son alter humain. Si l’héritier (ou héritière) meurt, son Yokai meurt également… Ce qui n’est pas vrai dans l’autre sens. De quoi donner une bonne raison de se battre pour ces démons. Or, Takeru n’en avait pas… Mais c’était sans savoir qu’il prendrait soin du, sans doute, plus terrible d’entre eux !

On peut dire que Watari a su préparer un terrain fécond pour des combats épiques, avec des noms de techniques abracadabrants pour les plus grands fans du genre. Toujours avec une certaines pointes d’humour, plutôt noir mais adapté aux lecteurs encore adolescents, l’auteur nous fait découvrir le folklore japonais de manière inattendue, mais ô combien énergique et attractive. La série “Tatari” n’a clairement rien à envier au célèbre “Jujutsu Kaisen” aux éditions Ki oon, reprenant plus ou moins les mêmes ingrédients, utilisés différemment.

Le graphisme, certes classique, envoie malgré tout du lourd lorsque les combats se font intenses. Sachant que le premier arc de la série s’achève avec panache lors de ce quatrième tome : on est en droit d’espérer encore plus d’action et de rebondissements relatifs aux protagonistes qui ont tous, même le plus insoupçonnable, des secrets pour le moins surprenants ! Ne serait-ce que la jeune Aoi, camarade du club d’athlétisme et (pas si) secrètement amoureuse de Takeru, avec une révélation que je n’avais pas vu venir : bravo Watari ! Et comme dirait l’autre : affaire à suivre !

ShayHlyn.

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