Auteur : Ken Wakui
Éditeur : Glénat
200 pages
Date de sortie : 22 octobre 2025
Genre : shônen, fantastique, action
« Je risque ma vie pour quelqu’un… PARCE QUE JE L’AI CHOISI !! »
Présentation de l’éditeur :
Yakuzas, météorites et super-pouvoirs !
Kongo Yotsurugi, chef du clan Yotsurugi, un groupe de yakuzas d’Asakusa, est décédé. Hibaru, son unique enfant biologique, se retrouve dans un conflit pour la succession du clan avec ses frères et sœurs adoptifs. C’est alors qu’à la suite d’une pluie de météorites, les gens voient s’éveiller en eux un mystérieux pouvoir appelé “astro”…

Mon avis :
Un pitch somme toute assez original – avec cette météorite venue apporter un décor post-apocalyptique à Tokyo, mais aussi et surtout des supers pouvoirs à nombre de personnes – sauf qu’en grattant un peu la surface : ça reste un scénario classique de yakuzas qui s’affrontent pour savoir qui deviendra le maître incontesté des différents quartiers de la capitale nippone. Ajoutez-y une poignée de frères et sœurs adoptifs, héritiés du dernier grand chef de clan, décédé justement le jour de la chute de météorites et vous obtenez King of Ants “Astro Royale”.
Ken Wakui, pensant sortir du lot avec une idée farfelue, peut au moins prétendre réussir à attirer le regard du public cible adolescent. Le graphisme se veut dans l’air du temps en matière de shônen et nous promet pas mal de baston en perspective, avec des attributs qui ont été quelque peu remaniés par la météorite. En l’occurrence, Hibaru, unique fils biologique de l’ancien chef, se retrouve avec un bras surpuissant, un frère adoptif plutôt fidèle qui peut matérialiser un bouclier et l’idée, un peu naïve (mais pourquoi pas), de rallier toute la fratrie sous sa bannière : 12 frères et sœurs au total, voilà de quoi voir venir…
Cette partie narrative m’a donc fait naturellement penser à “King of Ants” où le héros s’en va, lui aussi, en guerre contre ses demi-frères et sœurs. Mais la ressemblance s’arrête définitivement là : car au dessin, ce n’est pas comparable du tout. DU ! TOUT ! (en même temps, le public cible n’est pas le même non plus…)
Alors mine de rien, on se prend au jeu. Comme toujours dans ce genre de série, le personnage principal est presque caricatural : gentil, un peu naïf, candide, fort et avec non seulement des leçons à donner, mais aussi à recevoir au fil des combats qu’il va être amené à affronter. Donc si vous avez déjà lu ce genre de série et que vous en voulez encore… Why not. Si vous en avez soupé… next. Mais dans tous les cas, ça se laisse quand même apprécier (si on fait abstraction des myriades d’autres titres similaires). Enjoy~
ShayHlyn.







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