Les piliers de la Terre – tome 3 – Le chantier de l’espoir

Scénario : Didier Alcante
Dessin et couleurs : Steven Dupré
Éditeur : Glénat – Robert Laffont
72 pages
Date de sortie :  novembre 2025
Genre : Histoire ; adaptation

 


 » Je vois l’aube. L’aube de la future cathédrale ! Et ceci en sera son parfait axe Est-Ouest ! « 

 

Présentation de l’éditeur

Angleterre, XIIsiècle. Dans un royaume en perdition, morcelé par la guerre et affaibli par la famine, Tom, modeste maître bâtisseur, rêve de construire un jour la plus grandiose des cathédrales… Avec Ellen, sa compagne, ils ont bravé le froid et la misère pour arriver à Kingsbridge. Quand un incendie ravage l’église de la ville en pleine nuit, Tom propose aux hommes de foi de s’atteler à la tâche pour reconstruire l’édifice ! Mais certains dignitaires ne voient pas d’un bon œil ces travaux. La famille Hamleigh et l’évêque Waleran, fermement opposés à ce projet, n’hésiteront pas à user de leur pouvoir pour ralentir la construction. De son côté, Tom jouit du soutien de Philip, le prieur de Kingsbridge, mais aussi de l’appui des villageois et des moines qu’il a su convaincre de l’aider sur le chantier. Alfred, Martha et Jack, le fils d’Ellen, sont également solidaires avec Tom. La reconstruction de la cathédrale avance lentement malgré les tensions et les intrigues politiques. Bientôt, une visite pourrait tout changer, celle de l’évêque Henry… La venue de ce saint homme à la Pentecôte s’annonce cruciale pour l’avenir de la cathédrale. Tom parviendra-t-il à démontrer qu’il est à la hauteur d’une telle tâche ?

Mon avis

Au bout de 3 albums, cette adaptation du roman de Ken Follett s’inscrit déjà comme incontournable. Ce roman je ne l’ai pas lu. Mais d’après ce que je lis de ci de là sur cette BD, la proposition qu’en font Didier Alcante et Steven Dupré y est très fidèle.

Cette saga historique nous embarque littéralement dans un voyage temporel hyper addictif. On se balade dans ce beau et rude moyen-âge des bâtisseurs avec une aisance déconcertante. C’est la faute à Steven Dupré qui nous livre un dessin d’un réalisme, d’une finesse et d’une élégance magistral. C’est la faute aussi évidemment à Didier Alcante qui n’a pas son pareil pour nous donner envie de suivre et de tout savoir sur tous les personnages. Et ils sont nombreux.

Dans ce troisième volume, le rythme est un peu plus lent que dans les précédents, mais l’intrigue ne manque pas pour autant de rebondissements. Pendant une bonne moitié de l’album, nous suivons Aliena et son frère livrés à eux mêmes tentant de faire sortir leur père de prison. Un passage un peu long qui met en pause les luttes intestines, querelles de clochers et intrigues politiques pour le contrôle du chantier de la cathédrale. Mais rassurez-vous, tout cela reprend du plus belle dans la seconde partie de l’album.

Ainsi, a mi parcours de la série (6 tomes prévus), l’intrigue s’accélère et prend de l’épaisseur nous plongeant dans des sentiments contradictoires : on a hâte de lire la suite, et l’on redoute que tout cela finisse trop vite.

Loubrun

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