Auteur : Pendragon
Éditeur : Glénat
224 pages
Date de sortie : 3 septembre 2025
Genre : jeunesse, aventure, fantastique
« Tout ce que le fléau m’a pris… Vous me l’avez rendu ! »
Présentation de l’éditeur :
Un diptyque électrique, entre esprit punk et pop culture
Depuis la mort de sa mère, la vie de Sid a basculé. Quand il débarque à Berry Hill, une étrange école nichée dans un vieux château sur la côte, tout semble contre lui : l’année a déjà commencé, les douches sont glacées et… ah oui, des ronces géantes envahissent les salles ! Voilà 50 ans que ces plantes monstrueuses, connues sous le nom du « Fléau », ravagent la Frangleterre, défigurant le pays. Malgré ce décor hostile et le poids du deuil, Sid se reconstruit peu à peu au contact de ses nouveaux camarades : Malcolm, le musicien au bras mécanique ; Lula, la commère intarissable fan de poésie ; et Kate, une fille punk et bagarreuse qui ne mâche pas ses mots. Au même moment, Julian Strokes, un présentateur TV has been tente de sauver sa carrière. Sa mission ? Découvrir les origines du Fléau ! Ses investigations le mèneront tout droit à Berry Hill… Et si le château avait un lien étroit avec l’origine de ces ronces ?

Mon avis :
Un château à la mine austère, un gardien vieux et un brin effrayant, des ronces en lieu et place d’un arbre cogneur… voilà le décor planté par Lord Pendragon pour le premier tome de son diptyque. L’auteur ne le nie d’ailleurs pas, il s’est inspiré de la culture pop, rock et punk de sa génération, tant cinématographique que musicale. Ce qui se ressent d’emblée ! Sans pour autant entraver l’imagination débordante de ce jeune artiste, ni le limiter dans une catégorie.
“Sid Cooper” est clairement “électrique, entre esprit punk et pop culture”. Le graphisme renvoie tantôt à la chaîne télévisée Cartoon Network, tantôt aux magazines punk des 70/80 avec des plans de statues, par exemple, dont le regard est barré par un découpage de mots provenant d’un journal, de tailles et de polices différentes.
Le scénario est quant à lui beaucoup plus proche de la mentalité adolescente de nos jours, avec une approche qui ne manquera pas d’interpeller le public qui se sent directement concerné. Chaque personnage est à la fois un stéréotype de quelqu’un que les jeunes connaissent, mais également une source de mystères et de non-dits qui tourmentent souvent les collégiens et lycéens… certainement de tout temps, mais avec un parlé du XXIe siècle.
Enfin, le découpage dynamique donne l’impression de suivre le storyboard d’un animé en devenir ; ce qui ne gâche rien. Reste alors l’appréciation de chacun quant au style. On aime ou on n’aime pas. Mais fort à parier que les adolescents un brin rebelles ou peut-être paumés s’y retrouveront aisément avec intérêt. Enjoy ~
ShayHlyn.







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