Hyde Street – Tome 01 – Pour une poignée d’âmes

Scénario : Geoff Johns, Ivan Reis, Maytal Zchut
Dessins : Ivan Reis, Francis Portela, Danny Miki, Laila Leiz
Editeur : Urban Comics
ISBN : 979-1-0268-2451-0
DL : 10/2025
NB pages : 264

« Ces gens sont débiles ! »

Version Originale publiée chez Image Comics. Contient Hyde Street #1 à 7, It Happened On Hyde Street : Devour et Ghost Machine #1.

Résumé éditeur :
À sa mort, l’ancien escroc des années 1960, Mr. X-Ray, se retrouve sur Hyde Street, un lieu étrange où les âmes tourmentées sont confrontées à leurs crimes et malhonnêtetés passés. Il y croise Pranky, un jeune scout maléfique, le Dr Ego ou encore Miss Goodbody, tous oeuvrant pour le compte d’une entité mystérieuse appelée « le Comptable des péchés ». Pour quitter Hyde Street ils n’ont qu’une solution : collecter 10 000 âmes errantes. La fin justifie-t-elle les moyens ?

Un pitch en version horrifique qui rappellera des souvenirs aux fans de Dead Like Me. Un premier album découverte où la trame narrative avance assez peu vis à vis résumé ci-dessus. A la place, on en apprends plus sur les personnages, sur ces pécheurs, qui peuplent cette rue où il ne fait vraiment pas bon faire du lèche vitrine. On suit donc « Mr. X-Ray » dans cette version des limbes, qui doit récupérer des âmes pour le mystérieux collecteur, s’il arrive au compte de 10000 le collecteur lui promet de retrouver son ancienne vie où tous ses souhaits seront exaucés. Mais il n’est pas le seul à vouloir récupérer des âmes et ses collègues de travail (salopard de petit scout) ne sont pas forcément amicaux ni les plus corporate du secteur.

En voilà une bonne surprise, les personnages sont développés, différents et intéressants, graphiquement c’est très comics et Mc Farlanien dans l’esprit, ce qui me convient tout à fait. Maintenant que l’on a bien l’historique des personnages, j’espère que le tome suivant avancera plus rapidement dans sa narration et si possible pousser encore un peu plus les potards de la partie horreur. En tout cas, je veillerai avec une attention particulière à ne pas louper le deuxième album.

En fin d’album, présentation des personnages et fausses publicités sur dix pages et l’habituelle galerie de couvertures sur huit pages.

JaXoM