Hover Shot Club

Scénario : Luigi Formola & Dario Custagiola
Dessin & Colorisation : AlbHey Longo
Éditeur : Jungle
155 pages
Date de sortie : 4 septembre 2025
Genre : jeunesse, tranche de vie, sport

« Maintenant, fais marcher tes trois neurones et explique-moi comment ce jeu fonctionne. »

Présentation de l’éditeur :

Une équipe peut aussi être une famille… Même si c’est une famille de fous, comme l’hovershot club !

Des skateboards volants, des équipes féroces et des stades remplis de supporters… qui peut résister à l’univers de l’Hovershot ?

Personne… sauf Edison, un petit génie de la mécanique qui ne veut rien savoir de ce sport !

Mais une brute, un gamin et un entraîneur têtu sont prêts à bouleverser sa vie d’intello et à faire de lui l’une des stars de l’équipe du lycée…

Mon avis :

Un graphisme étrangement familier… Pourtant, aucune chronique Samba bd ne reprend Albhey Longo. Il n’empêche que le style utilisé dans “Hover Shot Club” reprend des aspects connus, comme des visages simples, des points à la place des yeux, des couleurs plutôt ternes et glauques, des tenues jeunes et un découpage plutôt dynamique pour parler de ce sport qui n’est pas sans rappeler le hoverboard dans “Retour vers le futur”, des règles un peu à la Quidditch et une version soft du roller derby (dans lequel Harley Quinn excelle soit dit en passant…)

Selon Luigi Formola & Dario Custagiola, ainsi que tous leurs personnages à l’exception du jeune Edison : c’est le sport en vogue ! Mais derrière ce foisonnement d’éloges envers cette activité suivie par des (télé)spectateurs du monde entier, relayé sur tous les réseaux sociaux, se cache un récit axé sur les émotions humaines et les relations entre élèves, sportifs et la famille.

Edison est un garçon extrêmement intelligent, harcelé par les brutes du lycée en échange de devoirs et autres réponses à des interro en classe. Or, c’est un de ces malabars qui le sauvera de la bande à ses trousses en échange d’un hoverboard capable de le faire intégrer l’équipe de l’école… Le début d’une aventure qui démontrera que la famille n’est pas forcément celle du sang !

Si les teintes choisies par l’artiste ne sont pas valorisantes pour le scénario, ce dernier tient quant à lui la route dans ce monde futuriste, mais pas si différent du nôtre à bien des égards. Ce qui permet aux auteurs d’aborder des aspects différents qui peuvent jalonner l’existence d’adolescents et de jeunes adultes : comme l’impact des histoires d’adultes sur le développement émotionnel d’un enfant, ou encore la candeur face à la dure réalité d’un monde géré par l’argent et le succès.

Mais c’est aussi une belle leçon d’amitié et de valeurs, malgré un dessin en demi-teinte. Enjoy ~

ShayHlyn.