Nous sommes nos montagnes

Scénario : Jean-Blaise Djian ; Gorune Aprikian
Dessin : Maria Riccio
Couleurs : Ilaria Fella
Éditeur : Petit à Petit
112 pages
Date de sortie :  octobre 2025
Genre : documentaire ; histoire

 

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« la répression impitoyable des autorités contraint les habitants de la capitale du Haut-Karabagh à vivre tapis dans les abris… »

 

Présentation de l’éditeur

1992, Élise, une jeune journaliste française décide de couvrir le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans l’enclave arménienne du Haut-Karabagh. C’est au sein des bombardements incessants sur Stepanakert qu’elle découvre une population attachante qui a appris à survivre au milieu des combats. La guerre perdure jusqu’en 1994. Mais la tension entre les deux pays menace constamment la tranquillité des habitants. En 2020, Élise repart pour le Haut Karabagh… il semblerait que le conflit soit sur le point de reprendre de plus belle et les conséquences pourraient être dramatiques.

Mon avis

« Nous sommes nos montagnes », c’est le nom d’une sculpture monumentale située dans le Haut-Karabagh, enclave Arménienne en Azerbaïdjan. Cette œuvre est devenue l’emblème de la résistance arménienne.

Que savons-nous de l’histoire de l’Arménie à part le génocide de 1915 ? Peu de choses en vérité, si ce n’est que le peuple arménien est aujourd’hui toujours opprimé. Coincé (ou écrasé?) entre la Turquie et l’Azerbaïdjan, ce petit pays résiste depuis des décennies à l’oppression. Après Une Histoire du Génocide des Arméniens, Gorune Aprikian et Jean-Blaise Djian reviennent avec un nouveau récit sur l’histoire du peuple arménien, une histoire qui se déroule dans la petite région du Haut-Karabagh enclavée en Azerbaïdjan. L’histoire est complexe comme le sont souvent les conflits ethno territoriaux et les problèmes commencent après la première guerre mondiale.

La tâche est rude pour les auteurs pour nous aider à comprendre ce pays et ce peuple. Ils partent donc de l’Antiquité à la période actuelle nous permettant d’appréhender toutes les influences qu’a subie cette région, des perses jusqu’aux soviétiques et de survoler tous les conflits qui en ont découlé.

Comme je le disais, le sujet est complexe et les nombreuses parties documentaires de l’ouvrage ne simplifient pas forcément le propos, tellement les information sont nombreuses.

Pour autant, ce livre a le mérite de nous rappeler les menaces toujours vivaces qui pèsent sur les Arméniens.

Loubrun