Autrice : Oreco Tachibana
Éditeur : Glénat
192 pages par tome
Date de sortie : 2 juillet & 1er octobre 2025
Genre : shôjô, action, intrigue
« Ça ne me dérangerait pas de mourir, si c’était dans les bras de l’homme que j’aime. »
Présentation de l’éditeur :
À la demande d’Asagiri, une courtisane qui dirige l’île dans l’ombre, Satoko et Shinpei sortent faire une emplette pour elle. Ce moment passé tous les deux permet à Satoko d’apprendre à mieux connaître Shinpei, ce qui fait germer en elle de nouveaux sentiments. Seulement, Kotaro ne voit pas ce rapprochement d’un bon œil, tant comme garde du corps qu’en tant qu’homme, et tente de les séparer ! Alors que les sentiments de chacun évoluent rapidement, l’histoire avance elle aussi à un rythme effréné !

Mon avis :
Sans aucun doute une de mes séries mangas coup de cœur de cette année ! Car c’est un shôjô avec une pointe de plus… Plus piquant, plus mordant, plus… dangereux ! D’autant que depuis le quatrième tome, les véritables rivaux amoureux s’annoncent. Le premier étant Kotaro, garde du corps de Satoko, mais aussi ami d’enfance. Dans le cinquième opus, c’est la plus renommée des courtisanes qui sèment le trouble, sans qu’on comprenne vraiment pourquoi (si ce n’est qu’elle impose des gages pour éventuellement accepter de quitter l’île des plaisirs).
Dans tous les cas, Oreco Tachibana ne manque pas de rappeler les responsabilités de chacun, ainsi que l’épée de Damoclès au-dessus de la tête de son héroïne. Satoko a une maladie qui pourrait la tuer du jour au lendemain, son père souhaite la voir bien mariée avant son propre décès, Kotaro semble vouloir le bonheur de sa maîtresse et, évidemment, Shinpei se montre débordant d’un amour quelque peu effrayant par moment. Si, en prime, on ajoute la mise à prix sur la tête de notre belle en danger, qu’on découvre qui sont les commanditaires et qu’une belle courtisane semble jouer avec nos amoureux : on a un “combo spécial” pour captiver les lecteurs.
Même s’il s’agit visiblement des premiers amours de l’un et de l’autre, le contexte, tant géographique que temporel choisi par l’autrice, ne laisse que peu de place à l’innocence. Shinpei, sous ses actes parfois puérils, est toujours un redoutable tueur à gages un peu (beaucoup ?!) détraqué, Kotaro s’avère être une machine de guerre et la sournoiserie est l’apanage des habitants de l’île, avec leurs propres codes et règles mafieuses pour la plupart…
Tout cet imbroglio mise en page dans un style classique, mais ô combien efficace par sa finesse et ses scènes sombres où le sang fait partie intégrante des acteurs principaux, rend le lecteur, amateur du genre, relativement accro et d’attendre, avec impatience, que janvier 2026 pointe le bout de son nez avec le sixième tome à venir. Affaire à suivre !
ShayHlyn.



Alors là, si Damoclès vient foutre le bordel
J’aimeAimé par 1 personne
il change tout de suite la donne 😁
J’aimeJ’aime