Auteur : Shôtaro Ishinomori
Editeur : Kana Sensei
Genre : Arts Martiaux
Sortie : le 29 août 2025
Avis de l’éditeur :
Takezô et sa sœur sont encore adolescents lorsque leur père chasse leur mère de la maison et prend une nouvelle épouse. Les relations sont tendues entre le père, guerrier de profession et le fils déjà très habile au maniement du sabre. Après la mort accidentelle de son père, la situation de Tazekô se dégrade encore et il tue des hommes qui tentaient d’abuser de sa soeur !
Mon avis :
Pour le coup, les éditions Kana s’attaquent à du très lourd, en l’occurrence avec le célèbre samouraï Miyamoto Musashi, grand maître sabreur de l’époque Edo. Suite à un conflit familial, le jeune Miyamoto se sépare de sa famille, mais réapparait pour venir défendre sa sœur adoptive Tsû, face à des voyous qui abusent d’elle. Désormais seuls au monde, ils se retrouvent pourtant contraints d’être séparés.
Du haut de ses 17 ans, Miyamoto espère devenir la plus fine lame du Japon, et à tour de rôle affronte les plus grands sabreurs du pays levant. Peu à peu, tout un chacun a d’une manière ou d’une autre entendu parler de lui, et à force de duels remportés, d’autres gaillards tout aussi téméraires le défient à leur tour.
Attention chef-d’œuvre ! L’univers peint par Shôtaro Ishinomori pour le personnage de Musashi Miyamoto répond aux appels ! Nous suivons le destin du plus grand sabreur qu’ait connu le Japon. Cette brique d’environ 500 pages est divisé en chapitres interpellant, séparés pour chaque segment. (Eau, Terre, Feu… Vide)

Graphiquement, c’est imprégné par le cinéma nippon des duels au sabre, à l’image des 7 samouraïs de Kurosawa, de la franchise Baby Cart (Lone Wolf and Cub), des nombreuses séquelles de Zatoichi ou encore du célébrissime Hara-Kiri. Un trait Old School, bien entendu mais qui s’agence confortablement avec ce récit de haute voltige.
A défaut de ne point connaitre la fin du célèbre manga Vagabond, de Takehiko Inoue, illustrant également ce personnage de Miyamoto Musashi, cette œuvre signée Shôtaro Ishinomori comprend l’intégralité de la vie de ce bretteur hors catégorie, qui à lui seul à su pourfendre l’armée complète de Yoshioka de plus de cent individus.
Enfin, pour couronner ce brillant scénario, le final conduit Miyamoto à affronter Sasaki Kojiro, autre bretteur influent lors d’un d’une confrontation épique !
« La voie du vide, la quintessence pour tout bretteur de qualité ». Miyamoto de l’Ecole des deux sabres s’est forgé une très solide réputation. De nombreux visiteurs viennent encore à notre époque contemporaine s’incliner par respect face à sa tombe, dans laquelle on lui a revêtit son armure, à Otsukaido.
Tous les ingrédients ici présents font de ce pavé un inconditionnel du genre, à absolument acquérir dans sa bibliothèque, si ce n’est déjà chose faite. Bref, on ne fait pour ainsi dire rien de mieux dans le genre, et qui plus est, on ne doit nullement patienter cent mille ans avant de lire sa conclusion.
« Nul ne l’a vaincu, nul ne l’a terrassé et nul au fil des millénaires ne l’a égalé ! »
Coq de Combat







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