Scénario : Daniel Warren Johnson
Dessins : Daniel Warren Johnson, Riley Rossmo
Couleurs : Mike Spicer
Editeur : Urban Comics
ISBN : 979-10-268-2273-8
DL : 09/2025
NB pages : 248
« Je veux juste retrouver Penny. »
Version Originale publiée aux USA chez Image (The Moon Is Following Us #1 à 10).
Résumé éditeur :
Sam et Duncan LaMarr aiment leur fille de six ans, Penny, plus que tout au monde. Mais il y a six mois, elle a été enlevée par la Cascade, une force maléfique qu’ils comprennent à peine. Sam et Duncan doivent maintenant embarquer dans une quête épique aux frontières de la réalité et se battre aux côtés des êtres magiques que Penny chérissait pour tenter de la récupérer et de la ramener dans notre monde… avant qu’elle ne disparaisse à jamais.
Un pitch à la Sandman ou plus récemment (mais moins dans l’outrance) d’un I Hate Fairyland où toute l’intrigue se situe dans le monde imaginé par la fille de nos protagonistes. Ils seront aidés par l’énigmatique et bien informé magicien Tash qui les entrainent et les orientent pour sauver leur fille. L’on pourra découvrir à la fois des alliés via l’incarnation des mascottes ou jouets de Penny, mais aussi l’incarnation de ses peurs et cauchemars. Tout ce qu’elle a déjà pu imaginer dans le monde réel, vous l’aurez compris, se retrouve dans son monde imaginaire duquel ses parents essayent de la sauver. Problème ce genre pitch fini bien souvent de la même manière et si Daniel Warren Johnson parsème son récit de deux trois twists bien sentis, le dénouement final est malheureusement assez classique et prédictif, dommage.
Graphiquement Daniel Warren Johnson reste fidèle à lui-même avec des personnages expressifs, des scènes d’action bien punchy et un thème qui lui permet quelques extravagances bienvenues. Je pense qu’Urban a bien compris que Daniel Warren Johnson fait partie de ce genre d’auteurs assez clivant au style très marqué comme les Skottie Young, Mike Mignola, ou pour donner des exemples plus européens, Brüno ou Olivier Ledroit : soit vous aimez son style et vous achetez tout ce qu’il fait, soit vous passez votre chemin en feuilletant l’album.



Du coup pour une fois on a le droit aux dix singles US en un seul volume ce qui en fait un bon petit oneshot avec une vraie fin. L’ensemble se laisse lire avec plaisir si tant est que vous aimez Daniel Warren Johnson.
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JaXoM




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