La reine des neiges

Adaptation par Cécile Chicault, d’après le récit de Hans Christian Andersen
Éditeur : Jungle
80 pages
Date de sortie : 28 novembre 2024
Genre : contes et légendes, jeunesse, aventure

« Le petit Kay est bien chez la reine des neiges, avec dans l’œil et dans le cœur un éclat du miroir du diable ! »

Présentation de l’éditeur :

Une adaptation du conte intemporel de Hans Christian Andersen

Gerda et Kay sont deux amis inséparables. Un jour, Kay reçoit une poussière dans l’oeil. C’est un minuscule morceau de miroir maléfique. Le garçon commence à délaisser Gerda. Puis, enlevé par la Reine des Neiges, il est emporté dans la nuit froide de l’hiver.

Tout le monde le croit mort. Au printemps, avec une détermination sans faille, Gerda se lance à sa recherche. Son voyage à travers de nombreuses contrées lui fait braver mille dangers et rencontrer des alliés inattendus. De forêts enchantées en aurores boréales, elle fera tout pour retrouver Kay et briser le maléfice qui le retient prisonnier.

Mon avis :

En avance pour la période hivernale, en retard par rapport à la sortie de cet album, mais voici néanmoins ma chronique de “La reine des neiges”, bien loin de l’histoire contée par Disney (mais dont il existe une adaptation en téléfilm assez proche, avec Bridget Fonda, sorti en 2002) !

C’est une chouette hululant à la Lune qui raconte cette histoire à un hibou de passage. Petit à petit, son auditoire s’élargit tant le récit de la jeune Gerda est passionnante. Il faut dire que ce conte populaire danois est un des chefs d’œuvre du non moins célèbre Hans Christian Andersen !

Dans un style graphique qui m’a un peu fait penser à l’animé sur les malheurs de Sophie, Cécile Chicault reprend la trame du conte dans lequel le jeune Kay est emmené par la Reine des Neiges dans son château loin, très loin dans le nord. C’est lui que la jeune Gerda, voisine et amie de toujours, décide de retrouver coûte que coûte.

On est décidément loin de la version de Disney, à se demander où les chargés de projet ont décidé de mettre deux sœurs en avant ? Ici, la jeune héroïne est confrontée aux changements de temps et des saisons, avec, à chaque fois, une personnification de celles-ci. La dame du printemps qui voudrait que le temps s’arrête dans son jardin, le prince et la princesse dans leur château au soleil de l’été, les brigands en quête de nourriture en automne et enfin… la Laponie et la Finlande avec des sorcières bienveillantes.

Au final, on ne voit que très peu celle qui a donné le titre à ce conte, mais “La reine des neiges” représente encore et toujours un parcours pour sauver un être cher. Un dessin un peu vieillot, comme sorti de l’époque où le récit a été écrit, mais des couleurs vives, en harmonie avec le changement des saisons. Alors, soyez libérés, délivrés de cette chanson entêtante et plonger dans la quête de Gerda. Enjoy ~

ShayHlyn.