Scénario : Jean-Michel Darlot
Dessin et couleurs : Johan Pilet
Éditeur : Kennes
64 pages
Date de sortie : septembre 2025
Genre : jeunesse ; aventure ; fantastique
» Écoute, dans les Grands Lointains, mon tigre m’a raconté qu’il n’était pas le seul de son espèce… »
Présentation de l’éditeur
C’est enfin l’été sur Paris, et Ninn, accompagnée de ses amis Chad et Ulrika, compte bien en profiter ! Mais brusquement, l’étrange surgit des quatre coins de la capitale : d’un jardin public aux couloirs du métro, des animaux sauvages font leur apparition dans les endroits les plus inattendus. Pour notre héroïne, le doute n’est pas permis : un nouvel adversaire se cache derrière ces phénomènes, manipulant ces animaux comme des pièces sur un échiquier.

Mon avis
Voilà déjà trois ans que nous avions laissé la petite Ninn dans le froid glacial des Grands Lointains. Pour ceux qui ont raté le métro, les Grands lointains, c’est un monde merveilleux et fantastique dans les sous-sols de Paris, accessible (ou pas) par les lignes et stations fantômes du Métro. Ninn, est une petite fille comme toutes les autres, espiègle, curieuse, aventurière, sauf qu’elle vient de ce monde extraordinaire. Accompagnée de son tigre de papier et de ses amis Chad et Ulrika, il lui arrive des tas d’aventures fantastiques que je vous recommande de découvrir au plus vite dans les 6 précédents tomes.
Alors qu’elle comptait bien profiter de l’été, la voilà à nouveau plongée au cœur d’une énigme trépidante. Son fabuleux tigre n’est pas le seul animal de papier. Des quatre coins de Paris, surgissent d’étranges animaux sauvages au comportement agressif. Nul doute qu’il se passe encore des choses étranges dans les Grands Lointains.
Une nouvelle aventure de Ninn, ça se déguste et se savoure avec gourmandise ! C’est frais, inventif, dynamique, rythmé, drôle et tendre. Ça nous transporte littéralement dans un autre monde ou tout semble possible. Et puis, derrière tout cet imaginaire, se cache un monde bien réel et largement documenté comme l’univers du métro dans les débuts de la série, et ici les animaux qui font tous référence à endroit bien précis de Paris. Une façon amusante de porter un autre regard sur la capitale.
C’est bien vu, riche en action, suspense et rebondissements et, au vu de la dernière page, on espère bien ne pas attendre trois longues années pour découvrir la suite de ce diptyque !
Loubrun

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