Scénario : Norm Konyu
Dessin : Norm Konyu
Éditeur : Glénat
Date de sortie : 30 avril 2025
304 pages
Genre : Fantastique
« Les fantômes. Je déteste ce mot. Tout le monde l’emploie, mais il n’y a pas de conscience, juste un écho. «
Présentation de l’éditeur
James Reynolds, 14 ans, habite dans un petit village du sud de l’Angleterre. Après le décès soudain de sa sœur jumelle Jennifer, il demeure hanté par ses dernières paroles : elle aurait aperçu un terrifiant chien noir peu avant de mourir. Or dans le folklore local, l’apparition de cette créature est considérée comme un présage funeste. Avec l’aide d’une vieille voisine, Mme Walker, que les enfants du village surnomment craintivement « la sorcière », James se plonge dans l’histoire locale, et part à la découverte des légendes, croyances et faits divers des hameaux avoisinants. Ses investigations le mèneront bien au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer…

Mon avis
La patte graphique de Norm Konyu est marquée. Les personnages, les bâtiments, les véhicules et les personnages sont comme étirés, tout en hauteur. De longues jambes , de longs nez et une mise en couleur splendide, tout en fondus, et un jeu d’ombres complètent la palette du dessinateur. L’alternance entre ambiances chaudes et froides rythme la lecture d’un scénario fluide.
Le folklore fantastique british inspire Norm Konyu qui en reprend les principaux codes et s’amuse à jouer avec le visible et l’invisible, le réel et l’irréel, la vie et la mort. Tout cela se mélange mais reste construit. Le lecteur est alors comme le héros, invité à lire entre les lignes , regarder les espaces entre les choses plutôt que les choses elle-mêmes, ou encore plonger dans les regards. L’auteur transmet le plaisir qu’il semble avoir eu à modeler un scénario qui tient la route, les flashbacks s’enchainant pour former un tout cohérent…mais peut-être parfois un peu sans surprise. Mais c’est tellement réussi visuellement qu’on en oublie cette faiblesse.
Les personnages sont attachants, le surnaturel est omniprésent. En toute fin d’album, le dessinateur liste ses sources d’inspiration tirées des croyances et légendes anglaise (et elles sont nombreuses), tout en précisant : « je rends les faits dont je dispose et je les déforme pour les mettre au service de mon récit. »
Un récit qui reste prenant malgré un scénario qui n’est pas particulièrement innovant mais qui est soutenu par un talent de dessinateur qui m’a complètement bluffé. Un auteur à suivre.
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Petitgolem13




j’ai bien aimé cet album moi aussi. Le graphisme est vraiment époustouflant !
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