Les Soldats sans nom – SF Short Stories T.2

Auteur : Boichi
Editeur : Glénat
Genre : Science Fiction
Sortie : le 4 juin 2025

Avis de l’éditeur :

Avec Les Soldats sans nom, Boichi poursuit son exploration de la science-fiction, avec des sujets aussi variés que la dystopie, le voyage stellaire ou encore la rencontre avec d’autres créatures. Outre Stephanos, déjà publiée dans son précédent recueil, six autres nouvelles inédites assorties des anecdotes de création vous permettront de profiter de la maestria d’un auteur hors norme.

Mon avis :

Après un premier tome en demi-teinte, fait de bric et de broc, conçu néanmoins sur la thématique de la survie interplanétaire : nous voici à nouveau face à un album qui se la joue en dilettante, bien que quelque peu mieux manœuvré par son auteur.

Notons toutefois que l’un comme l’autre s’adressent essentiellement aux aficionados de l’artiste, bien que ses deux albums SF Short Stories se retrouvent à mille lieux de correspondre à ses meilleurs œuvres.

Et nous voici donc repartis avec des as de la survie, et plus précisément la survie de l’espèce humaine, peu importe ce qu’il advienne de l’intégralité des autres espèces ; il se veut primordial, essentiel et logique de contribuer à perpétuer la race humaine aux dépens de tout.

Quoi qu’il en soit, les quelques survivants affrontent une boule colossale de feu à la température à laquelle aucun humain ne pourrait riposter. La poignée de survivants se restreint encore, et les Homa, formes de créatures bipèdes recouvert d’écailles et d’une barbe pendante à l’apparence de langoustines, ne le voient pas de cet œil.

Pour le deuxième récit, une femme et un homme que tout sépare à bord d’une antenne spatiale, se retrouvent à flotter dans l’espace mais l’un des deux prendra la peine de sauver l’autre au détriment d’une errance éternelle dans le néant.

Ainsi s’enchaînent, l’une à la suite des autres, ces petites histoires pénibles à digérer. Qui plus est, comme on l’avait déjà mentionné pour le précédent ouvrage, Boichi n’affiche clairement pas l’étendue de son talent graphique comme c’est le cas pour Sun Ken Rock ou même Origines, pour lesquels on en restait bouche bée.

Comparativement, même sa saga Sanctum écrase sans le moindre souci ces deux recueils d’histoires SF. Bref chacun y trouvera peut-être son compte, mais les lecteurs de longue date, ayant accumulé des milliers de mangas, s’ennuieront au firmament avec cette ébauche qui demeure fade et expéditive.

A bon entendeur…

Coq de Combat

 

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