Auteur : Hiroshi Takahashi
Editeur : Kana
Genre : Arts Martiaux, action
Sortie : le 27 juin 2025
Avis de l’éditeur :
Le lycée pour garçons Suzuran est un lieu où s’affrontent différentes factions de voyous pour obtenir la place de chef absolu de Suzuran. Actuellement, une bonne partie des élèves sont soumis au puissant Bandô, un élève de terminale. Seul le trio d’Ebizuka lui tient encore tête de façon ostensible. Aux yeux de Bandô aussi, ces gars-là sont les derniers remparts à abattre avant qu’il n’impose sa domination sur Suzuran. Pourtant, l’arrivée d’un nouvel élève, Harumichi Bôya qui fait preuve d’une force au combat redoutable, pourrait bien changer les choses…
Mon avis :
Dans une rame de métro, le clan d’Akutsu se déchaine contre Yasuda, le valet du groupe qui se ramasse branlée après branlée sans aucune raison. Chaque jour, à la moindre occasion, ses supérieurs en profitent pour lui donner une leçon. Mais étrangement, un gaillard assis sur une banquette se propose de lui venir en aide.
Seulement voilà : face au groupe de cinq solides gaillards, il trébuche malencontreusement avant de morfler sa tronche sur le sol. Tous se disent qu’il s’agit d’un amateur. Sauf, qu’il s’agit d’un nouvel élève du lycée Suzuran, un lieu pour racailles de la baston, dernier rempart avant d’être jeté à la rue qui pour certains se résumera à rejoindre un groupe maffieux.
Dans cet établissement peu commode, le clan Bandô règne en maîtres, bien que trois lascars férus de bagarres tentent, tant bien que mal, de leur résister. Bandô, leur leader de retour après avoir été sanctionné disciplinairement, estime qu’il est temps de gérer de main de fer l’école de voyous. Mais c’était sans compter Bôya, ce même gaillard qui se trouvait dans le métro qui, sans tenir compte de sa maladresse par moments, est d’une force prodigieuse.
L’établissement entier de Suzuran va connaître de nouvelles lois !

Manga Furyo provoquant et cultissime paru au Japon en 1990 ; c’est avec une énorme joie que nous remercions les éditions Kana, de nous proposer l’un des fins gourmets du genre. Non seulement hilarant mais poignant ! Et cet exploit littéraire se résume en un seul homme : Bôya !
Ce type à lui seul, dégage une aura resplendissante, bien que voguant entre le super sérieux et le désopilant par nature. Seul compte pour lui de rencontrer la sœur de Yasuda, envers qui il vient en aide. Le gaillard encaisse des frappes lourdes à bout portant mais semble insensible à la douleur. Pire, un seul de ses coups suffit à mettre à terre les plus costauds de ses ennemis.
Ce premier jet de deux tomes se veut être d’une force rarement atteinte en matière de baston entre lycéens. On comprend aisément la toute puissance des années nonante (quatre-vingt-dix pour nos amis Français) où les auteurs se lâchaient plus que de nature.
Graphiquement, Hiroshi Takahashi nous bluffe tout autant que sa trame, se concentrant sur l’avant-plan au détriment certes, d’un décor arrière-champ plutôt mince. Qu’importe ! L’essentiel est au rendez-vous !
Lorsqu’on sait que la franchise s’étend sur 26 tomes, on a de quoi voir venir. Les amateurs d’affrontement au corps à corps apprécieront ce Shônen à sa juste valeur, à l’instar du tout récent Out aux éditions Meian.
Les fins connaisseurs savent d’entrée de jeu qu’ils doivent impérativement se procurer ce chef-d’œuvre survolté !
Coq de Combat







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