Le journal de Samuel

Scénario et dessin : Émilie Tronche
Editeur : CASTERMAN et ARTE EDITIONS
Parution : 21 mai 2025
320 pages – Broché
Genre : roman graphique de l’enfance, journal intime

La série phénomène diffusée sur Arte en bande dessinée !

Samuel a un problème, mais il ne veut pas trop en parler. Cet écolier de 10 ans préfère se confier à son journal intime, dans lequel il tient la chronique de cette fin de l’enfance qui précède l’entrée en 6ᵉ et les premiers émois adolescents. Amitié, jalousie, premier amour, deuil : tout y passe, y compris ses goûts musicaux ou sa passion pour la danse.

Le phénomène Samuel ne s’arrête pas. Après avoir conquis plus de 45 millions de spectateurs sur les plateformes numériques d’Arte, la série animée d’Émilie Tronche trouve une seconde vie en bande dessinée. Le Journal de Samuel, transpose avec brio l’univers minimaliste et touchant du petit garçon de 10 ans sur le format papier.

Diplômée de l’École des métiers du cinéma d’animation d’Angoulême, Émilie Tronche décide de créer quelque chose de personnel et spontané. C’est ainsi que naît Samuel, ce petit garçon aux six mèches caractéristiques, dessiné instinctivement sur sa tablette graphique. Cet exercice léger, avec ses premiers épisodes publiés sur Instagram, va devenir une série animée et rencontrer un succès phénoménal : des millions de vues sur arte.tv et les réseaux sociaux, inspirant même des milliers de chorégraphies reprises jusqu’en Asie. Si l’adaptation en bande dessinée était une suite logique, Émilie a cependant entrepris un important travail de réécriture pour l’album.

Le Journal de Samuel se distingue par son esthétique épurée en noir et blanc, un minimalisme graphique, un trait économe. Le remarquable travail sur les regards rend les personnages expressifs, met en valeur les attitudes et les moments de silence intense. Le trait permet de capturer le mouvement et la gestuelle de cette chronique de la fin de l’enfance. Par ailleurs, de nombreux thèmes sont abordés avec délicatesse et sans complaisance : la mort de la grand-mère de Corentin, les angoisses liées au passage au collège,… On y sent la source autobiographique et le travail de mémoire introspectif.

Le rythme narratif, hérité du découpage en épisodes courts de la série animée, fait que chaque séquence fonctionne comme un petit récit autonome qui contribue à transmettre cette peur de grandir, avec un futur pourtant plein de promesses.

SKIPPY

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