Le dernier vol de Dan Cooper

Scénario : Jean-Luc Cornette
Dessin : Renaud Garreta, Cyril Saint-Blancat
Éditeur : Glénat
80 pages
Date de sortie :  18 juin 2025
Genre : fiction sur un fait divers

 


L’enquête la plus longue, et jamais élucidée, de l’histoire du FBI.

Présentation de l’éditeur

États-Unis, 24 novembre 1971. La veille de Thanksgiving, un homme voyageant sous le nom de Dan Cooper monte à bord d’un Boeing 727-051 de la compagnie Northwest Orient Airlines décollant de l’aéroport international de Portland. A priori, rien d’anormal, sauf que l’homme menace de faire exploser l’avion. Sa demande : deux cent mille dollars en petites coupures, et quatre parachutes. Pour ne pas risquer la vie des passagers, le FBI préfère s’exécuter. L’avion repart de Seattle-Tacoma en direction du Mexique. Le pirate de l’air saute du Boeing alors qu’il fait nuit et qu’une tempête s’abat sur le nord-ouest des États-Unis. Ses chances de survie sont quasi nulles. Et pourtant, 50 ans plus tard, le FBI est bien obligé de le reconnaître : jamais personne n’a réussi à mettre la main sur ce pirate du ciel. On perd toute trace de lui quand il ouvre son parachute au-dessus de la forêt. En 2016, le FBI annonce la fin des recherches et classe l’affaire Dan Cooper, mais l’enquête non résolue continue d’intriguer l’opinion publique. Tirée d’une histoire vraie, Le dernier vol de Dan Cooper, dont la vraie identité reste inconnue à ce jour, fascine toujours. Grace à la BD, Jean-Luc Cornette et Renaud Garreta remontent la piste et imaginent le périple de cet homme qui a atterri au milieu de nulle part. Entre fiction, incertitudes et faits réels, un album plein de rebondissements !

Mon avis

Le seul intérêt de cet album est de nous faire connaître un fait divers dont, pour la plupart, nous n’avions jamais entendu parler ! Sinon que dire ? Le scénariste consacre la moitié du récit a nous relater les événements et le reste à imaginer une histoire – crédible – de ce qui aurait pu se passer. Mais sans que cela soit transcendant. De plus la fin se devine facilement à partir du moment où la « complice » imaginée par Jean-Luc Cornette commence à s’inquiéter sur la suite de l’aventure du « héros », Dan Cooper…

La fin n’est cependant pas très claire quand au déroulement de l’action et on est enclin à se demander ce que l’auteur a voulu nous faire comprendre ou imaginer !? Le dessin de Renaud Garreta est de facture classique mais pas extraordinaire non plus. Bref encore un album qui ne restera pas dans les mémoires des bédéphiles.

48AJR

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑