La Vallée du Vivant

Scénario : Fabien Rodhain
Dessin : Alicia Grande
Colorisation : Tanja Wenisch
Éditeur : Grand Angle
88 pages
Date de sortie : 28 mai 2025
Genre : écologie, tranche de vie.

« Nous sommes le Monde, et nous l’avons oublié. »

Présentation de l’éditeur :

Un conte écologique et initiatique au cœur de la vallée de la Drôme

Juliette, 35 ans, est publicitaire à Paris, où elle vit avec son compagnon, Thomas. Depuis quelque temps, elle se sent déprimée par la vacuité de son travail et angoissée par le désastre écologique qui approche.

Son destin bascule lorsque son père décède, quelque temps seulement après sa mère. En vidant la maison familiale, Juliette tombe sur un journal écrit de sa main et découvre qu’il cachait des secrets.

Déterminée à percer le mystère, elle quitte la capitale et mène son enquête jusqu’à la ville de Die, au cœur de la vallée de la Drôme. Un territoire tourné vers l’écologie, qui va lui offrir une autre façon d’appréhender le monde et changer sa vie.

Mon avis :

Quand on subit le nouveau record de chaleur pour un premier juillet comme aujourd’hui en Belgique et sûrement ailleurs également, difficile de ne pas s’intéresser, voire même s’inquiéter, comme le fait Juliette au début de “La Vallée du Vivant”. La météo est totalement déréglée, les catastrophes naturelles s’intensifient et l’humanité persiste dans sa folie de surconsommation et de béton. L’occasion pour Fabien Rodhain de nous réveiller autant que faire se peut en accompagnant son héroïne en quête de vérité dans la vallée de la Drôme.

Là, plusieurs habitants se sont d’abord mobilisés, il y a des dizaines d’années de cela, pour rendre le fleuve à nouveau propre à la baignade. De fil en aiguille, ce sont plusieurs entrepreneurs qui ont tenté de retrouver un semblant d’équilibre avec la Nature, comme la permaculture, l’aquaponie, les circuits courts et la consommation locale et contrôlée tant pour le bien-être des agriculteurs que des animaux et la flore environnante. Un beau projet qu’on découvre au détour d’une quête identitaire d’une Parisienne de retour à ses racines… dans tous les sens du termes, aurait-on envie de dire.

Le graphisme d’Alicia Grande, accompagnée des teintes naturelles et lumineuses de Tanja Wenisch, rend d’ailleurs un fort bel hommage aux paysages de la région. Tant de décors dignes de cartes postales où évoluent des personnages aux visages expressifs et relativement réalistes, dans une pure tradition franco-belge dans le style. Juliette est d’ailleurs un personnage rapidement attachant, complètement paumée dans sa vie à la capitale, qui, en voulant découvrir les amours secrets de son père récemment décédé, va en réalité rencontrer une foule de personnes plus intéressantes les unes que les autres ; ce qui changera définitivement sa vie ! Enjoy ~

ShayHlyn.

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑