La Rage du Dieu serpent
Auteur : Stefano Martino
Editeur : Glénat
Genre : Heroic Fantasy
Sortie : le 19 février 2025
Avis de l’éditeur :
La victoire peut être aussi altière que la défaite. Est-il possible qu’Eoden, le plus grand guerrier d’Atlantide, soit tombé au combat ? C’est en tout cas ce qu’il vont faire croire à son plus grand ennemi, Thoron… Hanté par le spectre de son rival, le général des armées de Mu risque bien de baisser sa garde et d’offrir l’avantage aux forces conjuguées du roi codon et de la reine Nagel. Mais alors que la bataille finale fait rage, Hak-na, le grand prêtre du culte de Rankoom, se rend dons le temple du serpent à plumes pour réveiller une ancienne menace.
Mon avis :
Stupéfait, Eoden découvre que son père, le plus grand seigneur d’Atlantide est toujours vivant. Un subterfuge mis en place par son paternel qui l’a volontairement amené au désert sacré. Au-delà de ses muscles, Eoden doit se forger un esprit à toute épreuve et faire face aux effets de surprise.
La Reine, quant à elle, reçoit un cadeau de première importance de la part d’Artemon : une arme spectaculaire qui la protégerait de n’importe quel envahisseur. Arme qu’elle utilisera en fin de spectacle face à une créature préhistorique.
Eoden, fils de Laarkan réapparu, tissent des liens étroits avec la Valkyrie Reine Naeel lors d’un grand final qui s’annonce épique. Car en face, le général Thorun lance les offensives par la ville du nord, lors d’attaques frontales assez remarquables.

Les Chroniques d’Atlantide atteignent leur cheminement lors de ce 3ème et dernier acte. Stefano Martino agence son plateau de jeu tels des stratèges militaires réfléchis et pointilleux. Chaque mètre gagné est synonyme de petite victoire, autant sur le sol qu’en pleine mer.
« La Rage du Dieu Serpent » révèle le passé du Prêtre Hak-Na, et sa vengeance sur les hommes qui l’ont blessé des années plus tôt. Un rituel sacrificiel au marais du temple serpent prend une tournure diabolique. Un final qui en surprendra plus d’un, avec son lot de rebondissements et surtout la disparition d’un personnage principal sans que l’on ne s’y attende.
Graphiquement, le travail de Stefano Martino vaut le détour sans toutefois bouleverser le genre. Les musculatures des guerriers sont mises en avant, comme les tenues qu’ils revêtent ; tant lors des combats qu’en dehors de ceux-ci. L’une ou l’autre planche sort des sentiers battus comme c’est le cas de la double page où les flottes proches de la falaise voltigent dans tous les sens sous l’impact de vagues ahurissantes.
La trilogie des Chroniques de l’Atlantide a su se forger une place d’honneur parmi les innombrables titres d’Heroic Fantasy.
Coq de Combat







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