Cyborgs T.1

Ronin

Scénariste : Jean-Luc Istin
Story Bord : Benoit Dellac
Dessinateur : Kael Ngu
Editeur : Soleil Collection Anticipation
Genre : Science Fiction
Sortie : le 9 avril 2025

Avis de l’éditeur :

Yuko est née handicapée, elle porte des prothèses en plastique, pâles substituts des laissés-pour-compte. Elle vit avec Akira, maître en arts martiaux et entraîneur des Trakeurs, les mercenaires du dictateur Tudor. Quand une loi sur l’euthanasie des êtres « imparfaits » est publiée, la cité s’embrase les obligeant à fuir. Pourchassés par les Trakeurs, leur cavale chaotique les mènera jusqu’à Russel.

Mon avis :

Elle est née avec un grand sourire, incapable de saisir l’ampleur du désastre. Totalement abattus, ses parents géniteurs ont cherché l’euthanasie pour leur enfant venue au monde sans bras. Mais l’oncle, Akira Matsumoto s’en est mêlé, exigeant de prendre soin de Yuko : ses lacunes deviendraient ses forces !

Munie de prothèses high-tech, Yuko découvre la vie d’une autre manière que les autres enfants. Brimée, la petite ne se laisse nullement attendrir par les misères qui la guettent. Son temps libre, elle le consacre aux arts martiaux, appliquée et persévérante.

Son oncle, quant à lui, exerce pour l’organisation Europa, gérant d’une main de fer toute activité de la population. Suite à une manifestation de civils qui tourne mal, des gens décèdent sous une avalanche de balles tirées par des snipers. Le meilleur et seul ami de Yuko rend l’âme dans ses bras. Et de fil en aiguille, son oncle Akira démissionne de l’agence, ce qui n’est pas au gout de son patron … Dès lors tous les deux quittent la ville en direction du block 666, une forme de prison incrustée au cœur de la cité dont tout sépare. Un endroit underground géré par des gangs et des criminels redoutables, d’autant que la prime pour neutraliser Akira rameute tous les tocards du block…

Si cette nouvelle saga, prévue en cinq tomes, signée par Jean-Luc Istin se veut bavarde mais agréable aux tympans, que dire des phylactères à peine déchiffrables. Certes, nous vivons une époque où une bonne majorité d’humains portent des lunettes, mais est-ce là un argument de taille pour déposséder les bien portants au niveau de la vision en abîmant leurs rétines. Résultat : Tout du long de cet album, on passe un temps fou à rapprocher ou éloigner l’album de ses pupilles afin d’obtenir un angle suffisamment correct de lecture.

Lire de la BD demeure du domaine du divertissement et non un dur labeur qui une fois bouclé, s’agrémente de sacrés maux de têtes. Espérons que les opus suivants n’empruntent pas pareil sentier !

Les quatre premiers titres de Cyborg révéleront quatre héroïnes distinctes qui se retrouvent lors du dernier acte. C’est l’occasion de s’émerveiller des futures technologies de prothèses artificielles et des futures capacités éventuelles dont l’Humain disposera.

La partie graphique plutôt stylisée des soins de Kael Ngu plaira indéniablement aux générations modernes avec son arsenal de plans rythmés, illuminés par une palette sensible de couleurs.

Sans pour autant révolutionner le genre en quoi que ce soit, Cyborg s’annonce toutefois cohérent et digne d’intérêt.

Affaire à suivre pour le second acte.
Coq de Combat

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