Serial Killer Isekai T01

Œuvre originale : Homura Kawamoto
Manga : Hiro
Éditeur : Delcourt Tonkam
192 pages
Date de sortie : 5 mars 2025
Genre : Seinen, thriller, fantasy

« Des tueurs sadiques… des violeurs… des fraudeurs… des harceleurs… des escrocs… des esclavagistes… tous des enfoirés qui font passer leurs envies avant la vie humaine. »

Présentation de l’éditeur :

Plongez dans un isekai bourré de crimes, de rédemption et de challenges sanglants !

Un tueur en série, n’arrivant pas à étancher son envie de tuer, est finalement arrêté et est condamné à la peine de mort… Quelle fut sa surprise lorsqu’il se réincarne dans un autre monde ! A son réveil, une déesse lui confie une mission : tuer douze autres personnes réincarnées. Lui qui voulait justement faire cesser ses pulsions meurtrières, les complications commencent !

Mon avis :

Si nous avions un doute, le titre nous prouve bien que nous sommes dans un Isekai, “Serial Killer Isekai”, ce qui en dit long et rien en même temps ; ce qui n’est pas plus mal. À vrai dire, le plaisir est même décuplé quand on ne lit pas le résumé et qu’on découvre le parcours post-mortem de notre anti-héros… Un peu à l’instar du Kbooks “Death’s game” (également chez Delcourt) : une fois décédé, le personnage principal se retrouve face à une divinité.

C’est grâce à elle qu’on retrouve tout le côté comédie retord de l’auteur de “Gambling School”, Kawamoto Homura. La déesse est calculatrice, un peu (beaucoup) excentrique et ne trouve rien de mieux que d’envoyer notre serial killer, exécuté après avoir été condamné pour 13 meurtres, dans un monde où il pourra s’en donner à cœur joie… Alors que notre jeune homme voulait enfin trouver la rédemption pour avoir pris tant de plaisir à assassiner des innocents.

Commence alors la mission de Hiro dans l’adaptation manga, car le monde créé par l’auteur n’est pas du simple fantasy. Le lecteur le découvrira assez rapidement après le premier meurtre de Silke, notre anti-héros réincarné pour retrouver et tuer d’autres réincarnés comme lui, mais doté de pouvoirs spécifiques, d’habitude, à des personnages de jeux vidéo fantasy. Si le premier chapitre renvoie à une quête de guilde, la suite change un brin de style, partant dans des quartiers où la mafia règne, avec les codes vestimentaires allant de pair.

Autant dire que ce monde où Silke est revenu à la vie dans la peau de la belle demoiselle en couverture est dépourvu de règles, qu’elles soient graphiques ou morales (bien que le dessinateur maintienne un trait homogène et d’une certaine qualité tout du long). D’où peut-être la présence d’une nonne ? Allez savoir, en tout cas, ça donne clairement envie de se plonger dans cette mission entre meurtres et rédemption. Affaire à suivre !

ShayHlyn.