Betsy

Scénario : Stephen Desberg
Dessin & Colorisation : Teresa Martínez
Éditeur : Delcourt
56 pages
Date de sortie : 16 avril 2025
Genre : tranche de vie, jeunesse, animaux, société

« Les Hommes sont-ils vraiment stupides au point d’imaginer que ce qui est bon pour eux l’est forcément pour tous les autres ? Que c’est une joie de manger ce qu’ils ont décidé que nous aimons ? »

Présentation de l’éditeur :

Betsy s’est mise à comprendre les animaux et va tout entreprendre pour améliorer leur place dans notre société. Un conte moderne où tendresse se conjugue avec humour et émotion !

Suite à un accident de vélo, la jeune Betsy se réveille en découvrant qu’elle peut comprendre et communiquer avec tous les animaux, pour lesquels elle s’est toujours passionnée. Elle va alors se lancer dans une campagne pour défendre leurs droits et lutter contre le consumérisme, le capitalisme aveugle et l’injustice de notre société.

Mon avis :

Là où le docteur Dolittle partageait son don avec humour décapant, “Betsy” a une approche plus candide, mais ô combien touchante, de la compréhension des animaux. Certes, elle n’est pas vétérinaire, mais du haut de ses 11 ans, elle va tout faire pour améliorer le quotidien de ses nouveaux amis à poils et à plumes. Grâce à une simple phrase entendue du bec d’un moineau bien bavard, elle va se lancer dans l’idée de cuisiner LA recette qui goûtera aux chiens et aux chats !

Avec cet album, Stephen Desberg, en binôme avec Teresa Martínez, pointe un sujet qui nous touche de près (du moins ceux qui aiment et ont des animaux) : le bien-être animal ! Betsy s’y retrouve confrontée sans avoir rien demandé, mais touchée par les pensées des créatures qu’elle croise, va rapidement se lancer dans l’aventure. Hélas, ses adversaires sont coriaces : les adultes… La présidente d’une société de nourriture pour animaux, qui ne pense qu’au profit sans se soucier des papilles gustatives de ses réels clients, et les parents de notre jeune héroïne, dont la devise est :

Betsy, dans la vie, tout se divise toujours en trois catégories. Inutile, nécessaire et totalement indispensable. Éliminer l’inutile est dans les choses indispensables.
– Limiter le nécessaire est également indispensable.

Ce qui est loin de l’aider. Pourtant, tous ses efforts vont trouver écho chez quelqu’un en particulier. Le lecteur ! Grâce aux mots percutants, souvent des animaux, et le graphisme bon enfant, mais ô combien attendrissant, de Teresa Martínez qui nous avait déjà fait fondre dans “Ecoline”, du même duo d’artistes : nous voilà à soutenir cette gamine qui donne tout son cœur et son énergie pour faire les choses bien et tenter de toucher un maximum de personnes. Si vous n’êtes pas convaincu… lisez “Betsy”. Enjoy !

ShayHlyn.

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑