ALGÉRIE – UNE GUERRE FRANÇAISE – Tome 4 – Les porteurs de valises

Scénario : Philippe Richelle
Dessin : Alfio Buscaglia
Éditeur : Glénat
56 pages
Date de sortie : 19 février 2025

Genre : Histoire

« Chef, c’est quoi un référendum ? »

Présentation de l’éditeur

La guerre en métropole 

En juin 1958, le général de Gaulle est nommé Premier ministre. Certains pensent que le FLN, qui revendique l’indépendance du pays, va alors s’effondrer. Affaibli en Algérie, le FLN ouvre un deuxième front en métropole. En couple, Julia et Paul soutiennent des membres du FLN en France en facilitant leurs actions…ce qui n’est pas sans risques. André propriétaire terrien en Algérie, décide d’appliquer certaines normes, dont l’augmentation salariale de ses travailleurs. Mais cette mesure n’est pas au goût de tout le monde. Un drame humain va bientôt se jouer sur ses terres. À Paris, la situation est tout aussi tendue : Julia est soupçonnée par la police française… Avec cet avant-dernier tome, Philippe Richelle et Alfio Buscaglia poursuivent leur exploration des méandres de la Guerre d’Algérie. Une série passionnante, grand public, nourrie aux meilleures sources documentaires, qui permet de mieux comprendre ces années noires de notre passé récent dont on s’évertue à dissimuler les cicatrices pourtant indélébiles…

Mon avis

Bon, eh bien ça continue toujours aussi bien. Si ce n’est, peut-être, que ça me paraît un peu moins dense que les tomes précédents. Mais il ne s’agit peut-être que d’une impression.

Pour autant, globalement, l’Histoire suit son court, et ses protagonistes avec. Les sales coups pleuvent de part et d’autre et, au milieu de tout ça, ceux qui veulent se comporter dignement et humainement, comme André ou Mo, sont finalement bien souvent les premières victimes des extrémistes qui s’affrontent. Enfin, ils s’affrontent mais se retrouvent sur un point : on ne peut pas laisser les modérés calmer le jeu, sinon, on perd notre raison d’être…

En tout cas, on s’attache aux personnages et je suis, pour ma part, plutôt impatient de connaître le dénouement de la « petite Histoire », à défaut de la « grande » qui, lui, est déjà connu.

Odradek