Gone

Scénario : Jock
Dessin : Jock
Éditeur : Delcourt
168 pages
Date de sortie :  22 janvier 2025
Genre : Science Fiction

 

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C’est un poids mort cette gamine !

On devrait s’en débarrasser !

Présentation de l’éditeur

Dans un univers dystopique où la survie l’emporte sur tout, Abi, une jeune fille de 13 ans, grandit dans l’ombre des immenses stations spatiales. Sur cette planète lointaine, les inégalités sont criantes : d’un côté, les travailleurs pauvres, enfermés dans des emplois harassants pour approvisionner les vaisseaux interstellaires ; de l’autre, une élite riche vivant dans un luxe inaccessible. 

Rêvant d’une vie différente, Abi décide de fuir cette existence oppressante. Son voyage l’entraîne au-delà des confins connus, dans un cosmos froid et sans pitié. Chaque escale est une épreuve et des trahisons inattendues, des révélations bouleversantes et des choix déchirants se dresseront sur son chemin. 

Mon avis

Un récit de S.F comme on en lisait beaucoup dans les années 70/80, un Monde triste et misérable où les pauvres triment et les riches festoient, un Monde qui ressemble de plus en plus à notre avenir prochain. Abi, jeune fille débrouillarde, chaparde de la nourriture pour elle et sa mère enceinte. Pour cela rien de mieux que de pénétrer dans ces cargos interstellaires que seuls les nantis utilisent, voler un peu de nourriture et fuir avant que le cargo s’envole pour l’espace. Mais un jour Abi se trouve piégée lors de l’envol et va devoir survivre dans les entrailles immenses du vaisseau. Elle va participer , malgré elle, aux attaques des Saboteurs, terroristes voulant combattre l’ordre dictatorial instauré et découvrir qui était son père, personnel travaillant dans le vaisseau, qu’elle n’a pas connu…

L’artiste britannique Jock nous donne un superbe récit, sombre comme les couloirs interminables du vaisseau (comparables à ceux du Nostromo de Alien) et sans espoir pour l’humanité. Son héroïne, Abi, saura tirer parti des méandres qui la cachent afin de combattre les sbires de la compagnie interstellaire et sauver sa peau des dangers de l’espace infini. Seul bémol au récit (mais c’est le propre des histoires de S.F.), le manque d’explications sur certains faits et la rapidité avec laquelle l’auteur passe sur d’autres. Les images dessinées par l’artiste son remarquables et montrent la maîtrise de son talent. Enjoy !

JR