Scénario : Toby Litt
Dessins : Mark Buckingham
Editeur : Urban Comics
ISBN : 978-2-3657-7651-6
DL : 11/2024
NB pages : 272
« Mais est-ce du grand art… ? »
Contient les épisodes US Dead Boy Detectives #01 à 12, parus entre 2013 et 2014 chez DC Comics.
Résumé éditeur :
Edwin Paine et Charles Roland ont beaucoup en commun : ce sont tous deux des écoliers anglais qui adorent les romans policiers, et ils ont eux-mêmes été amenés à résoudre bon nombre des énigmes. Ils sont également tous les deux morts, une condition qui s’est avérée moins gênante qu’on ne pourrait le croire. Les deux garçons retournent à l’internat de St. Hilarion, pour percer les mystères de ce pensionnat tyrannique qui précipita leur mort…
Vous l’avez peut-être vu passer lors de son adaptation en série TV sur Netflix, Dead Boy Detectives suit des fantômes enquêteurs : Edwin et Charles. En sauvant la jeune Crystal d’une mort certaine, ils ne s’attendaient s’en doute pas à ce qu’elle puisse les voir, ni qu’à sa sortie d’hôpital elle veuille intégrer le pensionnat privé qui a causé la mort d’Edwin et Charles (à des époques différentes). Notre duo devient bien vite un trio et c’est un véritable chemin semé d’embûches qu’il devront emprunter pour résoudre l’énigme de leurs morts respectives comme par exemple sauver une jeune fille littéralement à moitié coincée dans un miroir en affrontant une sorcière ou essayer de faire sortir – par l’entremise d’un Morse – de Mortnivie (sorte de purgatoire) une amie de Crystal, malheureux dommage collatéral d’une lutte contre des démons. Et encore je ne vous parle pas de la moine bouddhiste qui fait de la montgolfière et vit dans un moulin.
Petite précision concernant la mention du titre. Si Charles et Edwin sont des personnages issus de Sandman vous ne trouverez toutefois pas de Dream dans l’album, on ne verra d’ailleurs que Death, qui sert de menace constante à notre duo, l’incarnation de la Mort en croque mitaine cela semble logique. Après un début un peu confus avec beaucoup d’informations et de scènes d’exposition l’on peut retrouver l’univers perché et les relations inter-personnages bien foutus d’un Sandman, véritable points forts de cette maxi-série avec beaucoup d’éléments typés fantastique sur fond d’onirisme.



Graphiquement Mark Buckingham fait du Fables dans un monde plein de fantômes et autres visions extravagantes, il sait faire et cela fonctionne sans problème. On le voit que trop sur des grosses séries et c’est bien dommage.
L’ensemble est plaisant à lire, le trio fonctionne bien, les situations sont barrées et intéressantes et la fin ouverte n’est pas frustrante. Si la série TV vous a plu n’hésitez pas, c’est bien mieux foutu à lire qu’à voir.
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JaXoM




j’avoue que déjà la série est pas mal, mais cet album est mieux.
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