L’excellent travail d’une domestique monstrueuse
Auteur : Yugata Tanabe
Éditeur : Soleil Manga
160 pages
Date de sortie : 16 octobre 2024
Genre : fantasy gothique
« Je ferai tout ce qui est nécessaire pour récupérer la magie du boss. »
Présentation de l’éditeur :
Des femmes de ménage fantastiques partent en mission pour récupérer les pouvoirs du véritable roi des démons !
Sumire, une nekomata, travaille comme servante pour une collectionneuse fortunée dans le monde des démons. Elle va faire la connaissance d’Ivy et Rose, deux autres femmes de ménage un peu spéciales qui sont en réalité au service du grand frère du roi des démons. Elles vont alors faire équipe afin d’aider ce dernier à récupérer ses pouvoirs et surtout le trône !

Mon avis :
Ça faisait longtemps que les mangas ne faisaient plus la part belle aux maids (soubrettes en uniformes). Voilà sans doute ce que l’auteur, Yugata Tanabe, s’est dit en entamant cette série mignonnette dans le genre…
Dans un contexte opposant un Caïn et un Abel des Enfers, soit un prince supposé assassiné par son frère pour monter sur le trône du royaume des démons : trois soubrettes sont envoyées chez des clients un peu particuliers. Chacun utilise un fragment du prétendu défunt pour leur propre compte ; dons offerts par l’usurpateur en remerciement du soutien de ces monstres. Des drôles de dames gothiques en quelques sortes… dont une zombie, une Nekomata (entendez par là une jeune femme avec des attributs de chat, voire dans ce récit : une chatte noire devenue humaine) et… une cyborg (depuis quand les cyborgs sont des monstres ?!)
L’idée est plaisante, mais la mise en forme un peu moins. Ce qui aurait pu être plus sombre, plus effrayant, plus sanglant, … se résume, dans ce premier tome de “Monster Maid” a une gentille comédie horrifique. Peut-être pour attirer un plus jeune public ? C’est possible car l’artiste ne dévoile aucun charme des trois belles dames, respectant une longueur presque religieuse à leurs robes, sans le moindre décolleté ni même de poitrine généreuse qui font pourtant le bonheur des adorateurs de ce genre de personnages.
Le graphisme on ne peut plus classique va également dans ce sens, offrant une dualité entre l’univers où se déroulent les faits et la mignonnerie appliquée à nos héroïnes et le prince supposé mort, mais ayant survécu dans un corps de garçon. À voir dans les prochains tomes qui sont les réels lecteurs attendus pour cette série (car je ne voudrais pas la conseiller par mégarde à des enfants n’ayant pas peur des vilains monstres si les tournures devaient empirer). Affaire à suivre…
ShayHlyn.



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