Shibatarian T01

Auteur : Katsuya Iwamuro
Éditeur : Panini
208 pages
Date de sortie : 29 octobre 2024
Genre : horreur

« C’est le pitch de “Shibatarian”… le film… que Satô a imaginé il y a cinq ans. »

Présentation de l’éditeur :

Sato Hajime est collégien. Un jour, il découvre un corps semi-enterré sous un cerisier en fleurs. C’est celui de Shibata. Les deux adolescents vont rapidement sympathiser au point de devenir inséparables. Sato prend conscience que personne ne semble connaître ou même remarquer Shibata.

Mon avis :

Retrouver quelqu’un enterré jusqu’au cou, ce n’est pas banal. Difficile d’imaginer des harceleurs aller jusque-là. Ils pourraient faire pire, mais de façon à moins se fatiguer. À moins d’avoir demandé à la victime de creuser elle-même ? Quoi qu’il en soit, ça commence déjà bizarrement. Alors que l’amitié qui va lier les deux Hajime (de leur prénom), Sato et Shibata, est compréhensible. Deux âmes solitaires pour des raisons différentes qui se rencontrent, ça créé des liens.

Le scénario est d’ailleurs fort bien amené par Katsuya Iwamuro qui l’agence dans un graphisme intriguant, notamment le visage de Shibata. Un peu niais, minimaliste comparativement aux autres protagonistes… voire même au dessin en général. Dans d’autres séries, il serait certainement un figurant lointain, insignifiant… ce qu’il tend à être finalement, étant donné qu’il est un laissé pour compte, harcelé et totalement invisible, à plus d’un titre.

Nous avons donc ces deux personnages que tout oppose qui décident de réaliser un film ; le cinéma étant leur passion commune. Mais alors qu’on croit partir sur un défi de taille pour nos héros, rien ne se déroule comme prévu et ce projet devient un souvenir comme un autre pendant cinq ans. Car oui, le temps passe, les deux jeunes hommes se sont perdus de vue jusqu’au jour où Shibata réapparaît dans la vie de Sato, dans un retournement de situation complètement improbable.

Si la question s’est déjà posée d’entrée de jeu, elle revient sur les chapeaux de roues : qui est donc Shibata, réellement ?! Parce que ça part dans une toute autre direction, entre survival et horreur, de quoi véritablement essayer de comprendre, à l’instar du véritable héros de “Shibatarian”, alias Sato, en compagnie d’une camarade de classe qui a suivi l’aventure depuis, presque, le début. Affaire clairement à suivre !

ShayHlyn.

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