Le Dieu Fou
Scénariste : Jérôme Le Gris
Story Board : Benoît Dellac
Dessinateur : Luca Bulgheroni
Editeur : Glénat
Genre : Heroic Fantasy
Sortie : le 15 mai 2024
Avis de l’éditeur :
Le monde libre vit-il ses dernières heures ? Dorian Hawkmoon et le comte d’Airain sont parvenus à stopper les armées granbretonnes aux portes de la Kamarg. Mais cette victoire aussi retentissante soit-elle n’a en rien freiné l’avancée des forces furieuses de l’Empire qui étend toujours plus sa domination sur le continent Hawkmoon.
Mon avis :
Dorian Hawkmoon, Duc de Köln, s’engage dans un périple contre la montre : il tente de joindre au plus vite la Cité d’Hamadan en Perse pour y trouver le mage Malagigi, seul capable de résorber l’influence du joyau noir. En cours de route, son flamant lui servant de véhicule volant chute suite à une flèche d’arbalète propulsée par Oladhan, un nain dont les aïeuls jonglaient en matière de magie.
Ce duo improbable ne doit son salut qu’à l’intervention miraculeuse d’un Chevalier Seigneur recouvert d’une armure si puissante qu’elle lui sert de carapace. Mais au-delà de son apparence pour le moins surprenante, c’est surtout ses dires qui remettent en cause le chemin emprunté par Hawkmoon.
Son oracle révèle que la Cité d’Hamadan est en ruines, couverte de cendres dû aux ravages des Granbretons. Quant à Malagigi, sa carcasse pendouille au bout d’une corde !

De l’action tonitruante à profusion avec un leitmotiv crispant et jouissif. Voilà le type d’Heroic Fantasy qui plait et qui permet aux lecteurs avides de ce genre de récits de se délecter de manière fort agréable.
Comparativement au déluge de bouses que le genre a frictionné ces dernières années, suçant jusqu’à la moelle épinière un genre, qui des décennies d’ici régalait par son ingéniosité et sa carte de visite à l’instar de Conan, on peut vous l’annoncer clairement : Hawkmoon fait bien plus que se défendre !
Oui, le trio d’artistes (cinq en comptant les deux coloristes – Greg Lofé & Arancia Studio) qui s’occupe de polir la saga Hawkmoon, enrichit ce côté ambitieux dont l’Heroic Fantasy avait solidement besoin. Jérôme le Gris développe étonnement ses protagonistes, secondé au Story Board par son collègue Benôit Dellac.
Graphiquement, sans réellement être une tuerie pour la cause, Luca Bulgheroni offre un visuel plus qu’acceptable, avec un équilibre ressenti entre faciès émotionnel des personnages et décors convenables. Généralement, on a droit à l’un ou l’autre, mais rarement les deux réunis.
Certes, certains détails pourraient encore être améliorés mais le constat se veut plus qu’honorable, s’accordant brillement avec le contenu de la trame. De bonnes décapitations et des armées dont les membres sont recouverts de masques à l’effigie de sangliers, que demander de plus …
Coq de Combat



malheureusement je ne suis pas avide de genre puéril !🙄
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