Scénario : Tom King, Chip Zdarsky
Dessin : Rafael De Latorre, Belén Ortega
Éditeur : Urban comics
160 pages
Date de sortie : 19 août 2024
Genre : super-vilains
WAK, WAK, WAK
Présentation de l’éditeur
Le Pingouin est mort. Finie la lutte pour le contrôle des activités criminelles qui rythment les nuits de Gotham. Enfin, c’est ce que tout le monde croit. Chargée de retrouver ses enfants, Catwoman découvre qu’Oswald Cobblepot est en vie, caché sous une fausse identité à Metropolis. Mais lorsqu’elle lui apprend que ses enfants sont en danger, restera-t-il caché comme il se l’était promis ? Ou se laissera-t-il regagner par cette addiction plus forte que toutes les autres : affronter Batman ?

Mon avis
Le Pingouin est mort ! Du moins Batman croit l’avoir tué ! En fait, il s’est retiré à Metropolis après sa mort et vit tranquille. Mais Oswald Cobblepot va se retrouver contraint de retourner dans le monde imprévisible et violent de Gotham City en tant que pion de la communauté du renseignement des États-Unis ! Pourtant notre Pingouin vivait tranquille, travaillant dans son magasin de fleurs, jusqu’à ce que Catwoman – mandatée par l’exécuteur testamantaire de Cobblepot – ne le retrouve. Le Pingouin voulait que sa mort unisse ses nombreux enfants mais ses deux jumeaux bâtards qui dirigent l’Iceberg Lounge (son ancien cabaret) ont décimé les autres héritiers afin de garder le gâteau. Cobblepot va donc revenir et reprendre sa place dirigeante dans la criminalité de Gotham. Mais est-il libre de ses actions ? Amanda Waller, directrice de la Suicide Squad, mène peut-être la danse dans l’ombre, dans son obsession mortelle d’attraper la chauve-souris humaine ?

Le livre est dessiné et coloré comme un film noir avec des tons doux et des cases expressives. Il y a peu de touches de couleur, c’est comme si le monde était dans une échelle de gris constante. Qu’il s’agisse de l’interprétation de Rafael De Latorre du Pingouin lui-même ou de l’interprétation de la façon dont tout le monde le voit, cela fonctionne et nous fournit une histoire haletante. Le recit se compose souvent de monologues du Pingouin, racontant les événements tels qu’ils se sont déroulés jusqu’à la fin de l’histoire (à découvrir dans le prochain tome) et la violence des actions est telle que l’on se sent presque mal à l’aise. Enjoy !
JR
