Tank Chair T1

Auteur : Manabu Yashiro
Editeur : Kana
Genre : Science-fiction
Sortie : le 5 juillet 2024

Avis de l’éditeur :

Nagi Taira était le meilleur tueur à gages, mais il est plongé dans un état végétatif depuis le jour où il a reçu une balle dans la tête pour protéger sa petite sœur.
Cependant, lorsqu’il sent une pulsion meurtrière dirigée vers lui, il reprend temporairement conscience.
Afin de retrouver son état normal, Nagi va continuer sa rééducation en affrontant de puissants ennemis à l’aide de son fauteuil roulant !

Mon avis :

Nagi Taira, ancien professionnel de la gâchette, est désormais un handicapé végétatif en fauteuil roulant, suite à une balle en pleine tête lors de son intervention pour secourir sa jeune sœur.

Le patient n°13 comme on le surnomme en clinique,  réintègre son corps et ses capacités cérébrales une fois que sa sœur le menace d’un couteau. Les défenses naturelles se remettent en mode attaque, le temps d’un moment.

Le but consiste donc à le placer le plus souvent possible face à une situation dangereuse afin qu’il puisse récupérer l’ensemble de ses facultés. Reprenant du service, il erre de missions en missions face aux hors la loi, se déplaçant sur un fauteuil roulant perfectionné, aux armes redoutables et à la possibilité de grimper sur n’importe quelle surface…

Que dire …. Une chaise roulante conçue pour le combat avec à son bord, un individu revêtu d’une armure style bionique et aux épées tranchantes. La nouvelle vague de public jeune qui a apprécié Chainsaw Man, Undead Unluck ou Sakomoto Days pourrait s’y retrouver.

Malheureusement, pour les autres lecteurs, issus de la génération 80, une majorité n’y décèlera pas le moindre intérêt, et ce notamment par ce style graphique ultra-moderne qui manque de finition et aux arrières champs dénaturés de tout.

Une froideur impériale émerge des protagonistes, et bien que l’on ait droit à un scénario SF, Vénus Wars ou Gunnm en leur temps offraient un visuel bien plus varié et méticuleusement mis en relief.

Les faciès des protagonistes se veulent juste abominables : il suffit de contempler l’héroïne principale pour s’en faire une idée ; Des billes ovales lui servant d’yeux, un nez inexistant et des lèvres où il nécessite une loupe de lecture afin d’en déceler le contenu.

Manabu Yashiro met le paquet sur les séquences d’action mais là encore, tout semble statique, amorphe, sans saveur …

A bon entendeur.
Coq de Combat