Alice in Kyoto Forest T01

Scénario : Haruki Niwa
Dessin : Mai Mochizuki
Éditeur : Delcourt Moon Light
176 pages
Date de sortie : 5 juin 2024
Genre : shôjô, fantastique

« Quand j’étais petite, ce garçon que j’avais rencontré et moi nous sommes promis de nous marier. C’était de l’amour. Un souvenir précieux dont je rêve encore aujourd’hui. Mais nous ne nous sommes plus jamais revus. »

Présentation de l’éditeur :

Une réécriture originale d’Alice in Wonderland, en plein cœur de Kyoto.

Ayant perdu ses parents très jeune, Alice endure depuis des années l’antipathie de l’oncle chez lequel elle vit et rêve de prendre son indépendance. Elle décide un jour de retourner à Kyoto dans l’espoir de devenir apprentie geisha. Mais en huit ans, sa ville natale a bien changé et alors qu’elle erre dans les rues… ses peluches de grenouille et de lapin blanc se mettent à parler ?!

Mon avis :

Diptyque dont je n’ai pu lire que le tome 1. Pourquoi ? Nulle ? Loin de là !! Le tome 2 s’est juste perdu, comme le lapin blanc, dans les limbes de mes livres à lire, à croire que mes lutins farceurs s’en sont emparés pour m’empêcher de dévorer trop rapidement ce récit… mystère ! Comme ce qui arrive à notre jeune Alice.

Haruki Niwa n’a pas simplement adapté le célèbre conte, elle a fait de son héroïne une fervente amatrice de lecture du genre, dont le prénom a justement été inspiré par la star de Wonderland. Elle était alors bien loin de se douter qu’elle allait également vivre une étrange aventure dans un monde inspiré de Kyoto, l’ancienne capitale impériale, remplie de créatures fantastiques dont ses petits camarades, un lapin blanc et une grenouille bien bavarde.

Un enchantement entre croyances mythologiques japonaises, fantastiques et ville folklorique revenue à son heure de gloire. Un enchantement mis en valeur par Mai Mochizuki avec un graphisme soigné, fin et détaillé comme on les aime. Pas ou peu d’arrière-plan laissé blanc, donnant aux regards le loisir de tout étudier et se perdre d’autant plus dans le contexte de ce récit.

Les différents pions étant savamment mis en place sur l’échiquier pour que tout explose dans le second tome (mon dieu où l’ai-je mis !! Je trépigne de connaître la suite et fin). Alice va-t-elle découvrir ce qu’elle désire véritablement dans la vie après avoir quitté le foyer de sa tante pour ne plus être un fardeaux pour sa famille depuis le décès de ses parents ? Va-t-elle retrouver son camarade d’enfance qui proviendrait, peut-être, de ce Kyoto féerique ? Affaire à suivre, mais Delcourt Moon Light redore encore un peu son blason, déjà bien brillant, avec ce titre !

ShayHlyn.

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