Au cœur des Terres Ensorcelées

Autrice : Maria Surducan
Inspiré des contes répertoriés par : Petre Ispirescu
Éditeur : Aventuriers d’ailleurs
96 pages
Date de sortie : 2 mai 2024
Genre : conte, aventure, fantasy

« Ces inventions n’apportent ni bonheur ni sagesse… Elles se nourrissent des arbres et s’abreuvent de la terre encore et toujours, sans répit aucun… c’est votre manière à vous, humains, de détruire ce que vous touchez ! »

Présentation de l’éditeur :

Un conte initiatique sur fond de légendes slaves !

Un jeune garçon naïf mais courageux part à la poursuite d’un oiseau voleur de pommes d’or. Mais une fois au cœur des terres ensorcelées, territoire maudit où s’est échappé l’oiseau chapardeur, il doit faire face à une guerre ancestrale menée par un inventeur en soif de pouvoir.

Au coeur des terres ensorcelees_Maria Surducan_Aventuriers d-ailleurs_extrait

Mon avis :

Étonnement, voilà une histoire qui m’est parue étrangement familière tout en étant totalement nouvelle. Car il semble y avoir eu, de tous temps, partout dans le monde, des princes lancés à la poursuite d’une quête pour devenir le nouveau roi à défaut de pouvoir être départagés par leur père. Tantôt 7, tantôt 3 comme dans ce récit “Au cœur des Terres Ensorcelées”.

C’est dans ses terres natales de Roumanie que Maria Surducan a trouvé l’inspiration pour conter cette histoire. De même que nous avons eu Charles Perrault pour collecter des récits oraux en Français, les frères Grimm en Allemagne : il y a Petre Ispirescu pour les contes slaves. Alors prenez un peu de cette histoire ci, un peu de celle-là et un soupçon de métaphores sur notre monde, et voilà une aventure fantastique digne de ce nom.

Maria Surducan reprend donc des protagonistes clefs des contes de fées slaves, comme l’oiseau de feu, l’arbre aux pommes d’or. Elle y ajoute du folklore presque international comme le valeureux jeune prince, la belle princesse en danger et même un loup garou et en avant toute ! Ethan, le héros, traverse des mondes différents, chacun régi par un seigneur avide d’un bien détenu dans le royaume suivant… ce qui pousse notre héros encore plus loin dans sa mission et sa découverte du monde.

Une quête initiatique au graphisme moderne bien qu’infiniment inspiré des dessins slaves d’époque. Un encrage épais, des costumes traditionnels et des créatures qui semblent tout droit sorties d’emblèmes seigneuriaux russes. On a même un grand homme barbu comme Raspoutine pour que le lecteur occidental comprenne l’influence slave de ce récit, s’il fallait encore le démontrer. De quoi me donner envie de creuser les textes de Petre Ispirescu pour ma part. Espérons en découvrir d’autres avec les Aventuriers d’Ailleurs !

ShayHlyn.

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