Luca, vétérinaire Draconique T01

Autrice : Yuna Hirasawa
Éditeur : Glénat
192 pages
Date de sortie : 17 avril 2024
Genre : shônen, fantasy

« Luca… Sais-tu ce qui marque la frontière entre la vie et la mort ? Eh bien, c’est le moment où le médecin décide que c’est terminé. Si tu deviens vétérinaire draconique, n’oublie jamais qu’à chaque fois que tu baisseras les bras… Une vie s’éteindra sous tes yeux. »

Présentation de l’éditeur :

Soins aux créatures magiques dans un monde garanti sans sorciers !

Les vétérinaires draconiques soignent des créatures de formes extrêmement diverses appelées “dragons”. Luca rêve de pratiquer ce métier afin de suivre les traces de son père, qui était vétérinaire draconique des armées. Avec l’aide de Chloé et de Gilla, ses camarades de promotion à l’institut supérieur des sciences draconiques de Kogniel, où elles sont formées pour devenir vétérinaires, Luca soigne les dragons qui souffrent avec tant de passion qu’elle se dispute parfois avec son entourage !

Après Terrarium et ses vaisseaux à l’abandon, Yuna Hirasawa plonge dans un univers tout aussi onirique, la fantasy en plus. Une école, des dragons, des rivalités sans oublier le destin d’un parent disparu… La jeune Luca, vétérinaire draconique vous invite à un voyage d’écailles et de brise !

Mon avis :

Quand notre première connaissance de l’autrice est “Devenir enfin moi-même”, difficile de croire que ce soit également Yuna Hirasawa aux commandes de “Luca, Vétérinaire Draconique”. Pourtant, le style graphique bon enfant, les bonnes bouilles des héroïnes, la précision et le dynamisme ne trompent personne. En avant donc pour ce monde fantasy où la magie n’a pas sa place. “Qu-euh-wouah ?!” me direz-vous. “Des dragons, sans magie ?!” Et oui ! (Notez que, quand on y pense, dans GoT & Co., y en a pas tant que ça non plus...)

Et quand Yuna Hirasawa dit “Dragon”, là, on ne se limite pas aux gros lézards ailés. Que nenni. On a de tout, avec ou sans plume ou écaille, avec exo/endosquelette, ovipare, vivipare, … autant que l’imagination puisse en créer, et croyez-moi, l’autrice en a à revendre ! Si on a un chien plus gros qu’un éléphant ? C’est un dragon ! Un taureau avec une espèce de bec de tricératops et la même morphologie qu’un mammouth ? C’est un dragon ! Un très très gros lézard qui vole… bah oui, forcément, c’est aussi un dragon ! Dès lors, tout comme nous avons des vétérinaires spécialisés petits animaux de compagnies, gros animaux d’élevages, animaux exotiques et NAC, place aux vétérinaires draconiques !

Un scénario bien amené qui ne se contente pas de suivre les mésaventures d’étudiants vétérinaires. Au contraire, l’autrice y incorpore un mystère militaire reliant le père de Luca a une traîtrise à grande échelle, ayant causé la destruction de quatre villes et la mort de la majeure partie de leur population durant la guerre qui fit rage trois ans plus tôt. Info ? Intox ? Fort à parier que ce deuxième fil rouge de la narration apportera nombre de rebondissements, en plus des cas divers et variés à traiter pour obtenir le diplôme. Affaire à suivre !

ShayHlyn.