Kaya

Scénariste : Paolo Barbato
Dessinateurs : Emanuelle Tenderini & Lorenzo Lanfranconi
Editeur : Glénat
Genre : Drame
Sortie : le 5 juin 2024

Avis de l’éditeur :

Dans un monde irrespirable peut-on encore se fier à l’Homme Après l’épuisement des ressources naturelles une partie de l’Humanité a quitté la Terre l’autre se voit condamnée à survivre sous un ciel toxique Dans ce monde dévasté où la faune a muté les bio-brigades traquent les derniers survivants pour les enrôler dans les mines Parmi eux Rio et sa petite soeur Kaya vivent au jour le jour avec l’espoir d’atteindre le sud…

Mon avis :

Suite à une guerre sans pareille, l’Humanité se voit plongée dans une nouvelle ère de terreur où des termes tels que liberté et espoir ont disparus chez les survivants. Au pouvoir désormais, ce sont les bio-brigades qui traquent les fugitifs tels des rats bons à être éliminés. Ils sont venus en prêchant un monde meilleur, promettant à l’humain d’être meilleur vis-à-vis de son semblable, mais la réalité semble bien pire encore qu’auparavant.

C’est dans ce contexte qu’évoluent Ryo et sa petite sœur, livrés à eux-mêmes et à la débrouillardise. Mais suite à une agression, Kaya se retrouve seule accompagnée d’une créature, toutes deux tombant dans le piège d’un chasseur.

Kaya se classe parmi les Survivals où seule la loi du plus fort l’emporte. Soulignons toutefois que le public visé s’adresse aux jeunes de 15 ans tout au plus, mettant en scène des enfants livrés à eux-mêmes, abandonnés par leurs parents dans un climat post apocalypse.

Kaya-Paolo Barbato-Emanuelle Tenderini-Lorenzo Lanfranconi- Glénat-extrait

L’album se lit en 10 minutes montre en main, peut-être un quart d’heure si vous vous attardez sur certains détails visuels. Paolo Barbato énumère quelque peu son panorama de l’après fin du monde avec ces factions de bio-brigades et l’apparition d’animaux mutants. Autant l’annoncer clairement : le lectorat adulte s’ennuiera profondément, dû au côté bien trop lisse et gentillet du récit. Toutefois, certains adolescents pourraient  y contempler une trame prenante et ce qu’il adviendrait en pareilles circonstances.

La teneur graphique se résume à peu près au même verdict. Dessins hyper et ultra photoshopés avec des faciès peu naturels. Le duo italien Emanuelle Tenderini & Lorenzo Lanfranconi s’agencent de bout en bout à user à outrance des technologies modernes, ce qui pour certains lecteurs peut être source de désintérêt. On se rapproche indéniablement du mode de l’animation moderne par la nuance des paramètres de la colorimétrie vive qui accentuent ce drame mélancolique et du climat morose du récit.

Mais là encore, le public visé devrait y trouver son compte, par le biais d’une certaine alchimie de l’héroïne principale et de sa quête à la survie.

Coq de Combat

2 commentaires sur “Kaya

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  1. « Ils sont venus en prêchant un monde meilleur… » Ça me fait penser aux élections de dimanche prochain !🙄🤣

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