Autrice : Katerina Cupova
Éditeur : Glénat
208 pages
Date de sortie : 21 février 2024
Genre : jeunesse, fantastique
« Ça ne peut pas marcher ici. Pour être un super-héros, il faut vivre dans une ville comme ‘Nouillorque’.
– New York doit avoir dans les neuf millions d’habitants. Notre village, trois cent vingt-huit. Si à New York, il y a vingt super-crimes par jour, çcç, ça nous fait… ça nous fait… environ…
AUCUN CRIME DU TOUT ! »
Présentation de l’éditeur :
À quoi sert une marmite de compote magique à notre époque ?
Un jour, Gaspard croise le chemin d’un vieux magicien un peu désemparé. Le vieil homme lui fait don d’une marmite un peu spéciale. Une marmite… de compote magique ! Cette vieille casserole transformée en arme aussi improbable que redoutable va donner une idée au petit garçon : devenir un super-héros et sauver l’Humanité ! Entouré de sa bande de copains qui se sont inventés de sacrés déguisements pour l’occasion, Gaspard doit cependant se rendre à l’évidence. Il n’y a aucun crime à combattre dans leur petit village de 328 habitants… Peut-être qu’à « Nouillorque », il y aurait de quoi faire ! Pourtant, la terre va bientôt se mettre à trembler… est-ce un séisme, les activités de la mine qui reprennent ou une chose monstrueuse tapie là sous la terre ? Nos trois amis vont découvrir un secret bien caché sous la surface depuis des années, un secret qui dépasse largement leur imagination et qui serait lié au vieil homme triste… D’ailleurs ce monsieur a-t-il toujours été triste ? Quelle est son histoire et pourquoi cette marmite s’est-elle retrouvée entre les mains de Gaspard ?

Mon avis :
“Gaspard et la marmite magique” aurait très bien pu commencer par le traditionnel “Il était une fois...” sauf qu’en voyant les voitures modernes en arrière plan… C’était risqué, mais Katerina Cupova l’a fait. Elle nous embarque d’emblée dans une aventure fantastique dont je n’ai hélas pas retrouvé le conte original. C’est que le folklore Tchèque n’a pas véritablement percé par-ici ?! En tout cas, voilà une histoire qui dé(com)pote ! On peut même dire que les enfants ne verront plus la compote de la même manière, et en mangeront peut-être plus que d’ordinaire. Miam miam !
Avec un dessin qui n’est pas sans rappeler les styles modernes de “Magda, cuisinière intergalactique” aux éditions Sarbacane (pour rester dans la nourriture) et autres titres jeunesse aux traits droits, minimalistes avec un encrage plutôt fin et des couleurs pastel, l’autrice nous présente 3 enfants, à priori préadolescents, qui ressentent un besoin de punir le crime. D’autant plus depuis que Gaspard s’est vu offrir une marmite magique d’un homme un peu perdu et mélancolique. Étrange, mais dans les contes, on ne s’arrête pas à cela, n’est-ce pas ?!
Ça aurait pu s’arrêter là, mais avouons-le : ça aurait sonné un peu creux de ne rien voir d’autres que des montagnes de compotes. C’est pourquoi un monstre minéral (voire végétal… ou un mix de tout ça) surgit, appâté par le doux parfum expulsé de la marmite. À la fois effroyable et terrifiant, mais également la solution à bien des désastres de cette œuvre. Un renouveau de la Nature dans ce monde pollué. Alors on peut ne pas aimer le graphisme, mais en soit, l’histoire est sympa. Alors, pourquoi pas, hm ?
ShayHlyn.





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