Scénario : Takao Saitô
Dessin : Takao Saitô
Éditeur : Véga Dupuis
347 pages
Date de sortie : mars 2023
Genre : Seinen ; science-fiction
« – Dans combien de temps il va frapper ?
– 11 minutes et 30 secondes. «
Présentation de l’éditeur
L’astéroïde Wilby est l’un de ces corps célestes qui représentent une menace mortelle de collision avec la Terre ! Malheureusement, les tentatives d’interception à l’aide de missiles échouent, et l’astéroïde plonge dans l’océan Pacifique, déclenchant ainsi une catastrophe naturelle d’envergure mondiale ! Misato Otomo, un enquêteur travaillant pour le service d’information d’une chaîne de télévision, survit miraculeusement au cataclysme.

Mon avis
Et si de nos jours un astéroïde venait à s’écraser sur la terre, comme ce fut le cas il y a 65 millions d’années rayant de la surface du globe l’ère des dinosaures, que se passerait-il ? Voilà très sommairement le postulat de départ de ce seinen apocalyptique.
Pour éviter une collision entre l’astéroïde Wilby et la Terre, un missile est envoyé pour tenter de le pulvériser. Manque de bol, ça foire et le corps céleste éclate en plusieurs morceaux qui se ratatinent tous sur la planète déclenchant un cataclysme dévastateur.
Curieusement, Utsumi et Otomo, deux journalistes que tout oppose survivent. L’un est adepte de scoops à sensation et l’autre est porté sur les documentaires naturalistes. Les deux se retrouvent ensemble à devoir survivre dans un monde totalement détruit. Quand le premier ne comprend rien à ce qui s’est produit, le second met en application les rudiments de techniques survivalistes pour sauver leur miches. Il est bien gentil d’ailleurs, parce que le gars Utsumi est tellement insupportable, que n’importe qui aurait plutôt envie de le laisser croupir au fond d’une crevasse.
Après une assez longue mise en situation menant à l’apocalypse, nous suivons ce duo improbable dans une longue pérégrination et lutte pour survivre dans une nature dévastée. C’est long, et ça finit par être lassant (surtout avec Utsumi qu’on a envie de taper à chaque page ! )
Si les dessins sont assez évocateurs pour dresser un portrait de désolation totale et effroyable de la nature, on a du mal à croire à la survie possible des protagonistes. Tout cela paraît trop improbable pour adhérer à cette histoire, malgré les petits encarts didactiques sur des techniques de survie (comme trouver le Nord sans boussole et avec une montre).
La fin laisse toutefois entrevoir une suite plus axée sur la survie en groupe accompagnée de toutes les problématiques existentielles qui ne doivent pas manquer de se poser en pareille circonstance.
Loubrun

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