Scénario : Aurélie Wellenstein
Dessin & Colorisation : Beatrice Penco Sechi
Éditeur : Drakoo
64 pages
Date de sortie : 2 mai 2024
Genre : fantastique, histoire
« La lumière douce des étoiles apaise mes douleurs. Les émotions des autres fulgurs me parviennent par bouffées froides. Colère. Peur. Frustration. Leur âme d’orage et de tempête s’est éteinte. Elle ressemble à un ciel calme et vide. Il ne nous reste que des rêves. Lointains. Inaccessibles. »
Présentation de l’éditeur :
La révolte d’une jeune fille et d’un fougueux cheval, tous deux épris de liberté.
Capturée à Rome, Thalie est précipitée dans le monde des courses du Déluge.
Cette dangereuse compétition contraint des esclaves à chevaucher des fulgurs, chevaux de foudre imprévisibles qui peuvent tuer leur cavalier d’un éclair. Et sur la piste électrifiée, la moindre chute est mortelle.
Prisonnière de l’Écurie Rouges, Thalie serre les dents et obéit aux ordres, mais les fulgurs sont aussi maltraités que les esclaves, et dans la tête de la jeune fille, la révolte gronde. Aidée par Ira, un étalon indomptable, et Marcus, cavalier prodige, Thalie va se battre pour tenter de renverser ce système brutal.
Un beau et fougueux récit, au cœur de la relation entre l’humain et l’animal.

Mon avis :
Entre Spartacus et Spirit ou quand l’histoire rencontre l’Histoire ! Aurélie Wellenstein démontre encore une fois sa passion des chevaux en revenant avec ces magnifiques créatures dans un one-shot tout en mythologie et récit historique. L’autrice a savamment transposé des courses à dos de Fulgurs en lieu et place des courses de chars de la Rome Antique.
Difficile, dans ce contexte uchronique, de ne pas penser au plus célèbre rebelle de l’arène ! Mais plus encore au duo amérindien et mustang formé dans “Spirit” de Disney. Ira est un étalon Fulgur impressionnant à qui nous devons une scène culte du dressage impossible. Ajoutez-y la chanson “J’en ai plein le dos” de Bryan Adams et vous serez totalement dans l’ambiance ! Classique mais efficace, notamment pour les amoureux des chevaux.
D’autant que l’approche de la jeune Thalie rejoint celle qu’on retrouve à notre époque, avec un profond respect de l’animal et un soin particulier à sa santé… bien loin de l’époque où le cheval n’était qu’une monture, certes noble, mais dont on ne prêtait que peu d’attention physiologique, psychologique et physique. De nos jours, les cavaliers prennent conscience du bien-être de leur compagnon équin pour un épanouissement mutuel, ce que l’héroïne d’Aurélie Wellenstein défend également !
Quant au graphisme de Beatrice Penco Sechi, bien que de bonne qualité dans son ensemble, il est malgré tout en dents de scies, se perdant dans la morphologie des protagonistes de tout poils. Les visages des humains sont parfois étrangement difformes tandis que les chevaux ont une allure qui rappelle les représentations mythologiques au détriment, un peu, de la véritable apparence de ces créatures. Il n’en reste pas moins que l’ensemble reste cohérent et sympathique à lire, alors en selle !
ShayHlyn.




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