En Bref : JOKER: Les derniers jours d’un clown

Scénario : Chuck Dixon, Scott Beatty et autres
Dessin : collectif
Éditeur : Urban comics
256 pages
Date de sortie :  7 juin 2024
Genre : super-héros

 

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Mourant ?… « Faut croire que les mauvaises nouvelles ça change un homme ! »

Présentation de l’éditeur

Dans le Slab, la prison de sécurité maximale pour les criminels surpuissants, le Joker apprend qu’il est mourant. Il concocte alors un plan pour perpétuer son héritage, en partageant le venin qui l’a transformé en un sociopathe au visage pâle avec d’innombrables autres super-vilains. Pendant ce temps, Oracle, la première ligne de défense, est indisponible. Seule Black Canary répond présente pour essayer d’arrêter une émeute de malfaiteurs sanguinaires.

Contenu vo : Joker: Last Laugh #1-6 + Joker: Last Laugh Secret Files And Origins #1

Mon avis

Je n’aurais jamais cru que je lirais un jour un récit sur le Joker qui me « barbe » à ce point ! Un long (très long) récit dans lequel le Joker, se croyant mourant (c’est le médecin de la prison qui le dit), va fomenter une mutinerie énorme dans la prison où il se trouve (le Slab, super prison imaginée par Lex Luthor, l’actuel président du pays). S’ensuivent des mini histoires scénarisées par divers auteurs (cela n’aide pas) et dessinées par divers artistes plus ou moins (surtout moins) inspirés (ce qui aide encore moins). Il n’y a vraiment que les couvertures de Brian Bolland qui valent le détour.

Bref ! rien à tirer de cette longue histoire dont la chute est prévisible, qui s’enlise dans des tentatives plus ou moins humoristiques déplacées, et dont la multitude de personnages méchants « jokerisés » par le poison du Joker nous fait perdre le fil du récit assez rapidement. On n’y croit pas un seul instant et les apparitions de Batman et sa Batman family (Oracle, Robin, Nightwing, etc.) tentant d’arrêter tous ces clowns ricanants ne convainc pas non plus. Un récit parallèle à l’histoire principale, mettant en vedette Shilo, le directeur de la sécurité de Slab, et une policière, tentant de s’échapper du site apporte un peu d’intérêt à l’ensemble. Un album dont on peut se passer. Enjoy ! (ou pas)

 

JR