Les dieux de l’Olympe T02
Autrice : Nadja
Éditeur : Dupuis | Les Ondines
128 pages
Date de sortie : 5 janvier 2024
Genre : humour
« Si je comprends bien, pour devenir un dieu, il faut désobéir à sa mère, voler son frère, mentir à tout le monde. Et en plus on reçoit plein de cadeaux. Tout ça parce qu’on est le chouchou à son papa. Quelle époque ! »
Présentation de l’éditeur :
Leto, une nymphe séduite par Zeus, s’apprête à accoucher d’Artémis et Apollon. Sauf que la régulière de Zeus, Héra, la fait poursuivre par Python, un cruel serpent, afin de l’en empêcher ! Ce n’est que le début d’une vie de dingue pour Apollon, futur dieu de la musique trop BG, qui vivra mille aventures, jusqu’à devenir « le plus sage de tous les dieux ».
Tous les épisodes de cette sitcom légendaire, dans lequel Apollon tient le premier rôle, vous seront racontés avec tout l’humour et le talent de Nadja !

Mon avis :
Et c’est reparti pour un tour dans la BD-realité qui met en lumière “Les dieux de l’Olympe” avec… roulement de tambours… “Apollon” ! Si vous imaginez cette introduction comme celle faite pour Apollo Creed dans Rocky, vous serez dans le mood de cette série déjantée sur les mythes et légendes grecques revus par Nadja.
Le public cible est sans conteste les adolescents qui ressemblent à ces dieux qui n’en font qu’à leur tête. Toujours un smartphone à la main (on nous a toujours caché la technologie antédiluvienne alors qui sait…), à la dernière mode de l’Antiquité (avouons que costumes cravates ou jeans baskets, ça ne le ferait pas vraiment...) et toujours un piaf pour rouspéter dans les drapés de Zeus ou d’Héra : c’est Apollon et toute sa génération qui sont, cette fois-ci, mis en avant. Car pour comprendre les sautes d’humeur du bellâtre, il faut revoir tout le contexte et les protagonistes secondaires dans toute cette affaire. Pan, le faune. Les nymphes. Les muses. Bref, pas mal de monde…
Autant vous dire d’emblée qu’on révise clairement sa copie avec ces 128 pages de gags inspirés de la vérité (mythologiquement) vrai ! Toujours avec ce dessin grotesque, avec ces gros nez qui se confondent avec la bouche, ces petites jambes, … le tout dans des couleurs assez criardes. Alors, forcément, on aime, ou on n’aime pas (ce qui est mon cas). Mais on ne peut pas dire qu’on apprend rien dans ces élucubrations divines. Sans crier “gare”, l’autrice nous inculque quelques notions d’histoires qui peuvent toujours servir lors de dîner mondain où l’on aimerait étaler notre savoir. Voire même se mettre au niveau de ceux pour qui la mythologie leur passerait à dix mille kilomètres par-dessus la tête et réussir à les intéresser.
Alors, amis lecteurs : regardez la couverture. Si elle vous plaît, lancez-vous dans les rocambolesques aventures d’Apollon et toute sa clique. Si elle vous rebute, passez votre chemin (d’autres ouvrages plus à votre goût font légion en littérature et BD)… mais ne dites pas que vous n’aurez pas été prévenus 😉
ShayHlyn.




Du affligeant volontaire, mais où allons nous !!!
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