Black Squaw T.4

Secret Six

Scénariste : Yann
Dessinateur : Alain Henriet
Editeur : Dupuis
Genre : Aventure
Sortie : le 26 janvier 2024

Avis de l’éditeur :

Alors que Bessie escorte un avion chargé d’alcool de contrebande du clan Capone, un appareil des garde-côtes cherche à intercepter ce dernier. Mais s’agit-il vraiment de garde-côtes ? Une sombre affaire qui va obliger Bessie à disparaître et lui faire rencontrer le mystérieux groupe du Secret Six.

Mon avis :

La coutume Cherokee prévoit que le condamné à mort puisse choisir lui-même son bourreau parmi ses meilleurs amis. « Walla Tonak », dit cheval pommelé a donc été abattu par le père d’Asdayagoga, l’un de ses fidèles amis. L’ancien meurtrier n’est désormais plus considéré comme tel, mais lavé de tous ses crimes au regard des siens.

Des souvenirs qui hantent Bessie, escortant son avion plein à craquer d’alcool pour le solde de Ralph Capone. Une mission qu’elle abandonnera en plein air, suite à l’intervention des gardes côtes bien décidés à intercepter le bombardier que Bessie suit à courte distance.

Finalement touchée à l’aile lors d’une attaque, Bessie se voit contrainte d’atterrir à Squaw Lake avant de rejoindre Chicago où Capone l’attend. Mais à nouveau traquée, elle fuit pour enfin y rencontrer le groupe du Secret Six, constitué de membres influents composés de juges, banquiers et hommes d’affaires afin de neutraliser les ambitions démesurées d’Al Capone. Un échange de bons procédés qui permettrait à Bessie ensuite de fuir avec une nouvelle identité à la clé …

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Le début d’ouvrage se concentre sur des éléments de la jeunesse de Bessie dans son village natal, avant que la trame concoctée par Yann nous dévoile le dernier versant qui repose notamment sur l’union du groupe 6 associé aux talents de Bessie. Le scénariste nous ballade d’un point à l’autre en y ajoutant une touche de suspense.

Graphiquement, Alain Henriet joue sur différents plans, tout en privilégiant les faciès zoomés de haut standing, dévoilant minutieusement chaque détail avec véracité. Les couleurs vives jouent leurs rôles, éclairant les planches aussi bien en pleine journée que lors des séquences de pénombres. On peut regretter le découpage quelque peu rudimentaire, qui aurait pu prétendre à meilleur équilibrage.

Coq de Combat

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