Saint Denis des Amériques
(tome 1 sur 2)
Scénaristes : Fred Duval & Jean-Pierre Pécau
Dessinateur : Vladimir Aleksic
Editeur : Delcourt Série B
Genre : Historique
Avis de l’éditeur :
Retranché dans son palais de Saint-Denis-des-Amériques, le roi Philippe VII est décidé à reconquérir le territoire perdu de l’Ancienne France, tandis que l’Angleterre intrigue pour lâcher une machine infernale sur Manhattan.
Mon avis :
Les forces anglaises ont perdu les armes à Fort Sherbor. Seule une colonie demeure sur l’Atlantique, en Caroline. Mais la France n’intervient pas dans l’immédiat, préférant laisser à l’Espagne la querelle, ce qui favoriserait leurs affaires internes. Sa majesté offre d’ailleurs asile aux puritains fuyant la dynastie anglaise, spéculant sur le moment opportun de libérer l’ancienne France.
Quant au Baron Berkeley de Stratton, il se dirige vers les Cornouailles où il mènera les offensives sur un bateau bombe, une machine infernale concoctée par les soins de Mr Fournier pour une mission suicide. Une vengeance personnelle puisque son paternel a subi un franc échec en son temps face aux armées françaises. Une fois sur place, son devoir consiste à enrôler des mercenaires prêts à tout…
Outre les soldats français, ils devront éviter d’éventuels pièges tendus par des corsaires ou autres pirates, œuvrant sur les grandes mers. Des manœuvres militaires vont se dérouler en pleine mer, de manière distinctes pour la conquête du vieux continent.

Pour le 1er opus de ce diptyque, on parle beaucoup et on agit peu. Si vous pensez avoir affaire à des combats navals, passez votre chemin, il y est surtout question de stratégies militaires et d’hypothétiques simulations. Cependant, une certaine fluidité règne entre ces cases pourvues d’un suspense crescendo.
Côté protagonistes, les auteurs s’articulent à faire défiler ceux-ci d’un camp à l’autre, comme toute bonne stratégie et manœuvre militaire le requièrent. Ceci dit, il ne se déroule cependant pas grand-chose si ce n’est du blabla constant, et certaines piques bien placées vis-à-vis de l’ennemi. Au final, on se retrouve avec peu à grignoter pour ce 1er opus.
Graphiquement, Vladimir Aleksic peint comme il l’entend cet univers dans un registre plutôt classique mais tout à fait acceptable. En revanche, quel dommage qu’aucune pleine planche à couper le souffle ne nous soit présentée. Un découpage rudimentaire pour lequel on ne bondit pour ainsi dire jamais de notre siège. Malheureusement, on ne mord pas à l’hameçon…
Coq de Combat




Mouhais …!
J’adore les what if mais ca fait bien longtemps que je trouve les jour J bien plats. Pourtant il y a du lourd avec Pecau et Duval.
50 albums….pffff
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