Simone – T.2 Tu entres par la porte mais tu sortiras par la cheminée

Scénario : Jean-David Morvan
Dessin : David Evrard
et Colorisation: Benoît Bekaert
Éditeur : Glénat
Pages: 72
Date de sortie :  17/01/24
Genre : Nazisme, Résistance, Témoignage, Historique.

« Nous sommes tous égaux, il ne faut jamais pointer du doigt qui ce soit, peu importe notre religion, notre couleur de peau, nos origines, ou nos différences, quelles qu’elles soient. » Extrait de la Préface de Mélisa Guedj

Résumé de l’éditeur:

Le destin hors du commun d’une résistante déportée.

En 1972, la télévision affiche le portrait d’un vieil homme, et cherche des témoins qui pourraient reconnaître en lui un nazi recherché depuis la fin de la guerre : Klaus Barbie. En le voyant, Simone Lagrange, 42 ans, est d’abord interloquée, avant de voir ressurgir un douloureux passé. Cet homme, elle le reconnait. Chef de la Gestapo de Lyon, il fut son tortionnaire à partir du 6 juin 1944. Elle se souvient de la jeune fille qu’elle était, du basculement de la France vers le régime de Vichy, de son arrivée à la prison de Montluc et des sévices endurés avant d’être envoyée au camp de Drancy, antichambre d’Auschwitz…  Le terrible mécanisme de persécution et de déshumanisation est mis à nu dans ces pages les plus sombres de l’histoire de Simone. C’est le récit d’une femme dotée d’une volonté d’acier mais aussi de résilience, qui deviendra un témoin clé dans le procès contre celui qu’on surnommait « le boucher de Lyon ». Ayant fui en Amérique du Sud après la guerre, il sera retrouvé en Bolivie sous une fausse identité. Quand les médias s’emparent de l’affaire, la parole de Simone est d’abord mise en doute, mais elle ne renoncera pas, comme elle n’a jamais renoncé dans les camps de la mort. Triptyque historique qui revient sur l’histoire d’une résistante française, déportée à Birkenau, autant que sur le déroulement du procès historique de Barbie, ce biopic bouleversant, arrive à décrire l’indicible à travers un langage visuel subtil. Un témoignage fort et puissant qui confirme le talent des auteurs d’Irena.

Mon avis:

Je pense, que ceux qui me suivent et lisent mes chroniques, auront remarqué que je suis particulièrement intéressée par la thématique de la 2ème guerre mondiale. Je ne vais pas ré expliquer le pourquoi du comment, car je l’ai déjà fait dans d’autres chroniques. Je mentionnerai juste, le devoir de mémoire qui me tient énormément à cœur !

Simone et sa famille, ont suivi un long parcours de rejets et d’antisémitisme, jusqu’au point de non retour. Celui qui les fera sombrer totalement, n’est autre que Klaus Barbie, alias : « Le Boucher de Lyon. » Cet homme était d’une grande cruauté et violence, il va torturer Simone, qui n’a que 13 ans à l’époque, afin de lui faire avouer où se trouve ses frères et sœurs, mais elle ne va jamais parler ! Elle et sa mère seront déportées au camp d’extermination de Birkenau via le camp de transit de Drancy. Simone va faire preuve d’un courage et d’une détermination de survivre à toute épreuve et elle ressortira vivante du camp. Et des années plus tard, là voilà face à son bourreau de l’époque. Klaus Barbie a été retrouvé, même si, bien entendu, il nie tout en bloc. Elle va témoigner lors de son procès et jamais elle ne renoncera à le faire condamner.

Quel dommage que je n’ai pas reçu le tome 1 de cette histoire en 3 volumes. Certes, c’est encore un témoignage dur et difficile mais tellement bien transposé en BD. J’ai beaucoup aimé les dessins, ce concept de dessiner comme des jeunes enfants le feraient est très touchant et peut-être même plus fort que des dessins d’adultes bien travaillés. Les enfants sont bien plus intuitifs que nous et comprennent très bien ce qu’il se passe. Je ne peux que vous recommander ces BD et j’espère vraiment pouvoir avoir le tome 3. C’est assurément, un coup de cœur pour cette lecture.

Sandra/ Ithilwen

2 commentaires sur “Simone – T.2 Tu entres par la porte mais tu sortiras par la cheminée

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    1. Moi je trouve que si ! Ca en fait une BD accessible à des enfants d’un certains âges et c’est comme si des enfants exprimaient le vécu innommable à travers leurs types de dessins. Mon travail de littérature jeunesse portait sur le sujet de la 2ème guerre mondiale, je n’avais traité que des albums et ça ne dénaturait nullement la gravité du sujet. De plus, les dessins ne sont pas tous enfantins. Bref, je vais pas m’étaler, mais je trouve cela approprié ^^ Mais chacun son avis 🙂

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