Scénario : Didier Convard
Dessin : Denis Falque
Éditeur : Glénat
56 pages
Date de sortie : 15 novembre 2023
Genre : Aventures, ésotérisme
« Il y avait effectivement un fantôme dans cette histoire. Il a rendu la justice à sa manière. Il s’appelait Paul Nomane »
Présentation de l’éditeur
Réveiller les fantômes du passé n’est jamais de tout repos…
Lors de sa dernière mission, Jean Nomane a été confronté à des tueurs redoutables, mais cette mésaventure lui a permis de retrouver son père, Paul, qu’il croyait disparu ! Maintenant que Paul a bel et bien quitté ce monde, Nomane profite de quelques jours de repos aux côtés de sa compagne Anaïs. Comme pour rattraper le temps perdu, il se plonge dans les archives que son père a laissées derrière lui… Tout semble indiquer qu’avant sa mort, Paul était en train d’enquêter sur un des hommes les plus influents des États-Unis, un certain Kendrick Goodwell, président d’une holding tentaculaire. Cette multinationale fournissait l’armée… Face aux accointances entre lobbies et conflits armés, Nomane est bien décidé à reprendre les investigations avec une question obsédante, à qui profite la guerre ? Soutenu par Madame, désormais à la tête du Triumvirat, il va réveiller les fantômes du passé et peut-être démasquer celui qui a trahi son père.

Mon avis
Une fois encore, je tiens à préciser mon étonnement devant une erreur qui apparaît dans le résumé de l’éditeur. En effet, il est écrit que « cette mésaventure lui a permis de retrouver son père, Paul, qu’il croyait disparu ! ». Or, ce n’est pas du tout le cas, comme on le comprend en lisant le tome précédent. Il savait que son père n’était pas mort, mais il avait pour consigne de ne pas entrer en contact avec lui… C’est quand même bien différent, non ? Alors, c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça commence à faire beaucoup… Non, je dis ça parce que ça arrive un peu trop régulièrement que le fameux résumé de l’éditeur, texte central dans le lancement d’un livre, repris par les médias et les libraires en ligne, contienne des erreurs. Et je trouve cela un peu dommage… Et ça ne concerne pas uniquement Glénat.

Maintenant, on peut parler de ce nouveau tome de Rectificando. Certes, on est bien loin des mystères ésotériques du cycle initial de la saga du Triangle secret, avec ces aller-retours entre un passé biblique et notre époque qui se cherche, mais l’on conserve tout de même cette vision très franc-maçonnique (comme dans à peu près tout ce que fait Convard) d’une organisation secrète qui œuvre pour le bien de l’humanité.

Alors qu’elle est passée proche de l’anéantissement dans le tome précédent, elle reprend donc ses activités de « rectification » en sous-main. Sauf que cette fois, ce n’est plus elle qui fait appelle au rectificateur Jean Nomane, mais bien celui-ci qui lui présente cette « affaire » sur un plateau. Bon, le Triumvirat est tout de même concerné puisqu’il s’agit de faire la lumière sur une vieille histoire de trahison qui avait coûté la vie à deux de ses hommes… Le Triumvirat a la rancune tenace…
Côté dessin, je ne suis toujours pas fan du trait de Denis Falque mais, comme je le répète souvent, ce n’est qu’une question de goût car une chose est sûre, son graphisme très réaliste fait parfaitement le job dans ce genre de BD et c’est tout ce qu’on lui demande.

Bref, un tome qui se lit bien, entre une romance perturbée et un candidat à l’élection présidentielle américaine peu recommandable, mais on sent tout de même que le filon s’épuise pour cette saga qui reste un classique.
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Odradek.




Il arrive également aux éditeurs de spoiler et de faire des fautes d’orthographe !…
Quant à Falque, ses personnages sont souvent grimaçants !
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